Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

30 juin 2006

JE NE PEUX PAS

Je ne peux pas …
Une chanson qui me revient pour expliquer à Aben pendant que je tente de trier des bouquins pour en jeter quelques-uns (mais lesquels ? tous me sont attachés par du scotch et quand le scotch vieillit, du moins l’ancien scotch, il ternit mais tient toujours)
Je ne peux pas y arriver, je ne peux pas tout faire, de ce que j’aimerais faire, de ce qui est absolument nécessaire de faire ( rien qu’au jardin la priorité à cause de la pluie et si j’en fais trop à la fois je suis rompue et je me dégoûte de ce que je fais)
Je ne peux pas d’ici, à La loue, transmettre des images ni même en recevoir. J’ai essayé d’ouvrir ton blog Aben j’ai des rectangles blancs à la place des photos. Il faudrait peut-être attendre longtemps pour qu’elles se révèlent mais je ne peux pas me ruiner : ici je n’ai pas d’abonnement avantageux …) Nous sommes en bout de ligne comprenez-vous ce que c’est d’être au bout du monde en bout de ligne ?
Bon ! Vous avez saisi ! Je pense à vous mais dans les marges. Pour le texte intégral j’attendrai mon retour à St Niz
J’attendrai le jour et la nuit … Faites-en autant si vous tenez à mes mots et couleurs !

Je n’peux pas j’ai trop à faire
J’ai les peupliers
Les grands peupliers mon cher
Les grands peupliers
A les peindre, à les compter
A les épousseter
Je n’peux pas j’ai trop à faire
J’ai les peupliers

Et puis les bouleaux ma chère ( Julie)
Travail de forçat
Sont-ils bleus, beiges ou bien crème
Rose ou chocolat ?
Est-ce frisson ou bien ventre
Qui les fait gonfler ?
Faudrait que je m’en défende
Ils vont m’avaler

Mariel :
Le grand chêne qui était au bout du chemin
Ils me l’ont tué, très chère
D’un seul coup de main
D’un seul geste fatidique
D’une seul coup de bras
Dans leur rage fraticide
Ils l’ont jeté bas

Tu comprends faut que je reste
Que j’aille empêcher
Tous ces hommes qui abattent
Mes grands peupliers
Faut que je vide mon verre
Tant que je pourrai
De la vigne de mon père
Encore vendanger

Etc … etc …
Mais le texte de « Retour de voyage » avance en chanson. Un jour, une espérance de jour prochain, il regroupera les photos de St Petersbourg pour un diaporama.
Croix de bois croix de fer
Si je mens je vais en enfer

27 juin 2006

BABOUCHKA

C’est une babouchka comblée qui part ce soir pour un nouveau tour du gabian et de l’hirondelle.
Deux belles filles arrivent à ma cour. Toutes seules en voiture. Pour la première fois. Sarah a son permis. Sarah a réussi sa première année de médecine.
Elles ont changé. Elles sont les mêmes. Mes petites. Des spécimens magnifiques de femmes volontaires et resplendissantes.
Je leur montre quelques photos du voyage. J’ai déjà expédié par la poste le cadeau. J’espère qu’il arrivera bien. Dans chaque jeune fille russe ravissante je les voyais.
Et je me voyais peut-être aussi dans chaque grand-mère qui tentait de prolonger la vie active et responsable du mieux de ses doigts gourds.
Le souvenir le plus pénible est celui d’une femme proposant des châles à un coin de rue. Le temps que je lui parle mes compagnons avaient filé et je n’ai pu conclure l’affaire. Trois cents roubles. C’était peu pour moi (2O euros). J’ai acheté 60 roubles une paire de chaussons tricotés pendant une pause.
J’ai écrit le texte dans le car, mélangeant les impressions et la valeur des roubles et des euros …

Elle pose au bord de la route
dans un seau bleu des pommes de terre
Au coin de la rue elle tend entre ses mains
un châle noir, un châle blanc
Elle a tricoté des chaussons et des gants
Et pour orner les œufs
un chapeau cocorico rigolo
qui chante en couleurs semaine et dimanche
Elle a cuit les pains, ramassé le muguet
proposé des cartes postales
Elle écrit en tremblant un chiffre sur le carnet
(en roubles bien sûr elle ne connaît pas les euros)
Elle est petite vieille et elle est Grande Dame
Et pour finir quand le chemin s’arrêtera
elle plantera un bouleau de plus
dans la forêt
avec ses larmes.

25 juin 2006

DROLES D'OISEAUX

Drôles d’oiseaux

Du fait du voyage il aura été court ce mois de Juin. Une première partie avalée en groupe, dense, occupée, programmée et insolite. Et puis le retour au calme, au jardin, au village, au déjà-vu. Et pourtant …

A Vézeronce on agrandit la rue et on la goudronne. Equipe de cantonniers venus d’ailleurs, qui repartiront ailleurs sans qu’on connaisse leur nom. Gros engins performants. Je hâte le pas sur le goudron chaud sur un signe d’un ouvrier. Oui je peux passer pour rejoindre la maison des amis. Non je ne vais pas rester collée au goudron.
Nous déjeunons dehors dans le tintamarre. Ils ne s’arrêteront pas à midi. Un autre chantier attend.
Le corbeau vient nous rendre visite. Il faut le déloger de la table. Jamais je n’avais vu un corbeau de si près. Il piaille, il parle. Il vient réclamer sa pitance. Apparu malade et blessé, il a été sauvé par l’infirmière Monique et depuis ne quitte pas ce jardin. Il se pose sur l’épaule, sur la main.
Mais il a fait connaissance avec un homme de passage du chantier. Celui-ci lui a parlé, a partagé avec lui son sandwich. Robert lui a proposé d’emmener le corbeau apprivoisé. L’homme a dit oui, tout heureux.
Au village sans prétention les corbeaux ont ordinairement mauvaise réputation.
L’homme repartira avec un corbeau sur l’épaule. Dans un premier temps en cage.
Quand l’oiseau noir ouvre grand son bec jaune on voit une tranchée rouge qui s’ouvre.
Ce corbeau-là, photographié, est déjà parti au Québec pour servir de modèle à Michèle qui peint, dessine, apporte aux oiseaux rares comme aux drôles d’oiseaux une attention passionnée.

24 juin 2006

IMPRO EN COULEURS

Danielle accompagnait de ses peintures à la cire nos improvisations musicales ; De toute la production de la soirée elle m’a laissé choisir la première qui m’avait tout-de-suite séduite. Dommage que je ne puise la transmettre. Je l’ai placée en regard de ma table à La Loue, directement sur le bateau au canevas échoué sur le sable que j’ai dû récupérer dans une brocante. Productions de deux femmes à des époques différentes, dans des techniques différentes mais j’aime cette superposition des genres.
Pendant qu’elle produisait cette œuvre le groupe improvisait sur un blues. Je regardais de ma place la musique imprimer au fer électrique qui sert de pinceau une danse syncopée des couleurs. C’était beau. Le corps de Danielle lui même en danse et recherche d’harmonie.

Tu mêles tes dentelles à des angoisses rouges
J’ai vu un papillon accoster sur la mer
Est-ce d’un blues géant que te viennent ces verts
qui paradent, se disloquent et en vagues éclaboussent ?

Quel est ce filigrane d’un mot nouveau qui louche
vers l’absolu d’un rêve ?

A l’entrepont s’égaille
d’un marin ivre-mort
une chanson à rire …
J’ai placé ton appel tout près de la poupée
ramenée du Québec
juste en face du clavier où les mots me font signe
Et tes couleurs narquoises
sereines cependant
revenues du voyage
avec juste ce qu’il faut de force et de patience
me parlent et me rassurent

La vie improvisée fait pencher la balance du bon côté de l’eau

Je vois une baleine qui ouvre grand sa gueule pour gober l’éternel

Et proposer son ventre

23 juin 2006

TRAVAUX

Etonnant comme ce blog et ses lectrices(teurs) m’aide à m’accrocher aux travaux difficiles. Je lui parle, je l’écris mentalement. Je lui explique le nid trouvé dans la branche, je vais pour le lui photographier. Je philosophe sur l’énergie des arbres propres à obturer mes fenêtres, le frêne, le noisetier vers la cuisine en particulier. Pour lui, mon ami blog, j’insiste sur le sécateur afin de trouver la jointure qui prolonge les bras de celui-ci pour atteindre le rosier. Bref je ne suis jamais tout à fait seule dans ces petits travaux d’entretien qui pour moi prennent facilement l’allure de gros travaux. Pour ce témoin que j’ai placé à côté de moi je me sens obligée de faire bonne grâce à la sueur, à la douleur, à la piqûre ou à l’écorchure.
J’ai vu là-bas plus d’une femme attelée à ces tâches sans gloire. Nettement plus de femmes que d’hommes. Elles sont sur les chantiers de maçonnerie, dans tous les parcs publics à ratisser les feuilles, les déchets, au bord de route à entretenir les haies, etc .... J’ai quitté le groupe un instant pour en photographier une dont la pose me semblait très bucolique. On aurait dit un tableau ancien du musée. Le râteau avait la même configuration que le mien aujourd’hui mais le coup de râteau était l’héritage de nos mères et grands-mères. Personne ne songe que ces travaux sont trop pénibles pour elles, que la place de la femme est à la broderie ou au salon de musique.
Je n’ai pas remarqué beaucoup de donzelles sur le socle des statues gigantesques qui plombent le sommet d’une colline, l’allée du parc, la place publique. Les héros sont du genre viril, soit qu’ils descendent des Vikings et ne sont jamais remontés, soit qu’ils illustrent la grandeur des tsars, (j’allais écrire des stars). Un monument aux soldats morts en Tchétchénie dans le voyage de retour de Novgorod à St Petersbourg. Ne pas envier cette triste gloire à ces malheureux. Poutine est venu l’inaugurer apprenons-nous. Ça leur fait une belle jambe.
Je ne peux d’ici transmettre les illustrations. Les photos à La Loue ne passent pas. Mais depuis que j’ai pu adapter les textes au réseau je me sens plus guillerette.
Bisous !

IMPRO

Le mois de Juin chez nous (en France) est dévolu à la Musique et tant mieux. Pour la première fois au Bouchage l’auberge accueillait mercredi la musique. Une bande son, des chanteurs locaux, et surtout un groupe de guitaristes et chanteurs sans doute d’origine gitane. Pas besoin de sono pour eux.
Que c’est beau les voix en liberté !
J’avais très envie de leur proposer « ma » Rosa » judéo-andalouse. Mais je n’ai pas osé. Seulement poussé un peu la romance avec « L’amant de st Jean ». Pierre et moi reprenons les répétitions du gabian et de l’hirondelle.
Hier au soir, jeudi, retrouvailles à St Quentin des groupes d’impro de Claire. En première partie nous avons sagement suivi les canevas habituels mais dans la deuxième partie ouah hou ! nous nous laissé aller. J’ai eu la chance de tomber sur le thème « je t’aime » Tu parles si le violon et le piano et la flûte m’ont suivi dans les coquelicots nouveaux ! Curieusement je n’ai alors aucun problème de voix et de digestion. Ce soir-là la rosa pouvait sortir de sa boîte.
A ST Petersbourg pour calmer l’impatience sur les longues files d’attente dans les visites, des orchestres … Ceux-là avec les airs russes conventionnels, ceux-ci et selon le décor avec la musique classique, les plus madrés adaptaient à l’auditoire, anglais, français, etc leurs ritournelles. Je ne sais comment ils apprenaient notre nationalité mais ils ne se trompaient pas. Et bien entendu proposaient le CD à emporter. J’en ai pris trois. Ici pourtant malgré leur qualité ils ne font qu’accompagner le repassage sans plus d’émotion.
La musique c’est comme les frites. Meilleur quand les pommes de terre sortent du jardin et pas du congélateur !

21 juin 2006

COUCOU

COUCOU PARTOUT

Ce matin au jardin le voilà qui m’interpelle « Coucou » J’avais peur qu’il soit parti lui aussi en voyage. Mais il m’a attendu.
Nous visitions le parc de Trigosrkoïé, où Pouchkine paraît-il est venu souvent se promener quand le coucou s’est fait entendre. Il m’avait donc suivi.
Bonne occasion pour, le soir, après le repas, lui rendre témoignage.
« J’ai répondu au coucou
Sur trois notes
Histoire de tenir le coup
A la troisième saison
Qui fait ployer mes genoux
Cou Coucou ! »
Les compagnons ont repris sans peine le refrain. Coucou !

Un étrange bien-être que de pouvoir chanter en terre russe mes p’tites chansons de terre dauphinoise. La peur jugulée. Ben oui je chante ! Voilà ce que c’est ! Merci de m’écouter !
Le lendemain matin au p’tit dej Irène m’a dit que la jeune femme de l’accueil était venue pour entendre ce coucou-là qui chantait sans accent et avec la même intonation. Ça m’a fait plaisir.
« Mon voisin est un filou … »
Ce midi le voisin est venu déjeuner avec moi sous les arbres. Je lui ai offert avec fierté la roquette en salade. Aussi fière que de pouvoir me faire entendre des coucous internationaux !

TRINQUER

Trinquer

Double sens au mot : On le sait, on s’y attend.
Trinquer : le simple geste de partage. Tu es là, nous sommes là autour de la même joie de vivre, de la même illusion. A deux, à tous, on y arrivera. La joie se prolongera, durera un peu avant que la peine revienne. Tchin Tchin
Trinquer : en prendre plein la gueule, « ramasser ».

Nous avons été agressé par une troupe de fillettes conduite par une mère en pleine rue le soir même du dernier concert. Bracelet de Sylviane arraché, collier brisé de Catherine, banane à terre de Pierre qu’il parvient à récupérer heureusement avec les papiers et le billet du retour. Je n’ai pas compris grand chose à ce qui m’arrivait mais j’ai entendu des « Non » vigoureux qui s’échappaient de ma bouche et qui ont fait peut-être plus d’effet que mes mouvements affolés.
Ici, à La Loue, c’était trop tard. « Ils » étaient passé la même nuit voler le moteur du bateau. Travail propre : restent les boulons dans l’herbe.
C’est le monde où nous vivons. La réalité. On ne peut se maintenir du bon côté de la barrière que par hasard et par chance.

Hier dimanche j’ai montré quelques photos à Yves, mon neveu. Un verre de vodka en main. Bien heureuse de pouvoir le faire. Les retours portent toujours leur part de fatigue. Les photos sont désenchantées. Le récit s’édulcore en se répétant. Mes quelques petites traces d’aquarelle participaient à la commémoration peut-être mieux que les photos. Avec elle c’est l’instant qui fuse à nouveau, mon regard qui retrouve mon inclusion dans paysage. Je crois que je vais faire basculer ainsi quelques photos en dessins, croquis, taches … Après coup. Comme si j’y étais. Mais je crois surtout que les peupliers, les blés encore verts d’ici ne m’ont pas encore tout dit et réclament ma participation active.
Et puis il y a la chanson ! Ma chance aux chansons. Elle commence à prendre place au piano.

Un peu de tristesse que l’intensité d’un groupe se résolve dans ma solitude.

kalinka

Pour notre dernier soir à St Petersbourg nous avions sacrifié à une soirée traditionnelle : chœurs de l’Armée Rouge ( Eh oui elle chante toujours !) et danses folkloriques avec arrangement scénique à la façon
Comédie américaine m’a-t-il semblé. A ma droite un groupe de femmes russes reprennent la plupart des chansons avec un sourire large comme un palais des tsars. Bien sûr pour clore la soirée « Kaline, Kakaline … » est arrivée.(Kalinka-Malinka) La voix soliste est impeccable, les mains du public claquent en cadence dans la satisfaction légitime. Je crois (mais je n’en suis pas sûre, que cette chanson n’est pas aussi endiablée qu’on le pense et charrierait des nostalgies.) Peu importe le sens ! Kalinka … déchaîna les Bravo et les Bis !
C’était Jeudi.
Hier au soir Samedi : fête de la musique à Brangues. La scène Rock sur la place, l’orchestre musette à la salle des fêtes et dans l’église les chorales. Décibels surdimensionnés partout. Pour commencer une chœur de jeunes enfants emmené par une jeune femme à l’accordéon et … Kalinka qui ouvre le programme. Bravo et bis naturellement. Mes oreilles ont un peu souffert. Ils avaient l’air heureux ces petits, ces syllabes réputées d’ailleurs leur convenaient comme un gant en terre dauphinoise et puisqu’ils frappaient des mains avec tant de conviction dans un grand bain fraternel avec les adultes n’allaient-ils pas, à force, rattraper la mesure.
J’ai besoin d’échapper aux trépidations de la chanson folklorique. D’échapper aux sonos mal réglées et omniprésentes. Y compris à St Petersbourg. Kalinka ! Va-t-en donc voir ailleurs si j’y suis !
Ce dimanche matin La Loue m’en donne l’occasion. Les p’tits zoizeaux n’ont de portée qu’eux-mêmes.
A demain si vous le voulez bien !

16 juin 2006

VOYAGE DE RETOUR

On s’imagine, on s’imagine
Que partir c’est toujours rester
La pluie coule sur la cabine
L’avion vient juste de décoller
Et pourtant dans le vent du crâne
J’entends les trilles du loriot
Un arc en ciel entre les mailles
D’eau

Comme dans la forêt si grande
Tant de bouleaux chantent encore
Que jeunes filles leur ressemblent
Désormais au sud et au nord
J’emporte au pas de la cavale
Longues silhouettes dressées
Sur fond de ciel entre les arbres
Dans le muguet

J’écoute encore les voix superbes
Qui parlent à Dieu directement
Redonnent aux humains le verbe
De vie, d’amour et de plain chant
Comme elle tressaille la bougie
Sur le candélabre pleurant
Quand la prière se fait hostie
Quand l’âme appelle en se courbant

Même dans le reflet des flaques
Il y avait me semble-t-il
Une ferveur qui ne regarde
Que le miroir des embellies
A l’ombre dorée des coupoles
Le nuage a pris des couleurs
Et les dissout dans les corolles
Des fleurs

On s’imagine, on s’imagine
Que partir c’est toujours rester
Si j’ai perdu quelques images
Je sais que je retrouverai
Une photo dans mes bagages
Intraduisible et voilée
Comme un bonheur qui n’a pas qu’un âge
Au ciel d’été

Saint Pétersbourg et Novgorod
N’étaient que points sur le papier
Désormais je les accommode
D’un doigt de vodka pour trinquer
Amis quand vous tiendrez le verre
Le calice deviendra ivresse
Je vous attends au bord du rêve
Réalisé

Vous qui partagiez la promesse
De partir pour mieux demeurer

02 juin 2006

ANNIVERSAIRE BLOG

Pour conclure cette année en blog je reprendrai la phrase de Julie ( Dear Julie mon initiatrice of course !)
" Combien d'astuce et de force ont les fleurs"
Idem pour les blogueuses et blogueurs ! Je suis d'accord avec Yvonne le nom n'est pas très joli et sonne mal en Français. Il faudrait en trouver un autre mais lequel ? Fleurs d'internet ? Bouquet de toile ? (d'étoiles !)
En tous cas, fleurs ou blogueurs, c'est à vous que s'adresse le mélange suivant. Les fleurs ont été cueillies en mai à Allevard, St Nizier, La Loue. Cette année est tellement prolifique au jardin et dans les champs ! j'ai l'impression de n'en avoir jamais autant vu et si exubérantes.
Vive les fleurs d'un jour et de soixante-dix ans et plus !

Blog pour blog
Vidéo envoyée par gelzy


Je serai absente jusqu'au 15 Juin. J'espère ramener encore une brassée d'images en mots et couleurs !