Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

21 avril 2011

Joyeuses pâques


Un seul et même amour têtu comme bruyère
Calouné de soleil et retenu de vent
Une seule saison pour dire oui à la terre

Et pour s’en imprégner, de sa beauté renaître
De son élan, de son ardeur, de sa tempête
Un seul baiser donné et pris tant bellement

Tant bellement que morts respirent et recommencent
Font signe de la main, s’éloignent en souriant
Que vivants détournés un instant de leur quête
Y boivent en passant

Sur les piliers du temps nous planterons des roses
Sur ce temps morfondu les minutes présentes
Iront se réchauffant et le commencement
De cet amour total touchera de son aile
Un papillon sur la bruyère

Puissé-je être là à l’heure de son éveil !

18 avril 2011

ELLE ?


Elle,

Elle est mon ombre quand le soleil m’expose à lui ;
Elle est ma lumière quand la nuit me retire à l’intérieur des limites

Elle,
Elle est mon double mais la toute première à faire surface, à se faire entendre : voix dernière sans doute.
On dira « Elle est morte » et je ne répondrai pas.

Elle,
La trace de ses pas confondue avec l’empreinte de la plante- si bien nommée- de mes pieds en marche, en exercice
Toutes larmes bues, elle est la source et la fontaine.
…avec ma mère
… avec mes filles,
… avec le vent
… avec la pluie
mon double donc
et ma quadruple.

Elle est l’enfant que je fus, celui que je continue à porter, celui qui s’élance et transgresse, celui qui invente et se nomme : Moi.
ELLE, Au désir d’oiseau : dire d’Elle à toujours, à jamais gisant dans des formes nouvelles à trouver...

15 avril 2011

dialogue ...


- l’Homme :
Femme, page blanche
j’écris ton nom sur ton envers
une page à moi, à mots ouverts
laisse-moi l’écrire sur ta gorge
la femme :
( elle geint)
l’homme :
Femme, ô femme
j’aborde à tes rivages
regarde ! Les mains nues.
Me suis lavé des mensonges de l’âge
La femme
J’ai oublié d’étendre la lessive
L’homme :
Revois ô mon aimée
La course où nous confrontions nos élans.
La femme (en colère)
Et barque et rives
Quai destiné à tes fins de parcours
Qu’as-tu fait de ma journée, propriétaire ?
L’homme :
Cela ne rime à rien
Nous avons tout dit des litiges
Toi-même pour accéder à tes désirs
Avait vendu les pommes tentatrices
La femme ( fatiguée)
Où est l’argent ?
L’homme ( il fume)
La femme :
Les enfants sont partis bien sûr mais ils reviennent …
Combien de temps
à ramasser pour repeindre la grille ?

(ils se taisent)

l’homme :
Dans un lointain passé j’ai vu ma mère m’interdire …
la femme :
Quoi ?
L’homme :
Tout ce qui dépasse et dérange
Essentiellement Toi.
La femme :
Pourquoi as-tu désobéi ?
L’homme :
C’était la règle. J’avais à passer outre pour m’arriver et pour t’atteindre.
La femme :
Avoue que je t’ai bien aidé !
L’homme :
Oui, page blanche. Quelle ivresse !
Tu tendais à mes doigts tes silences et tes cris.
La femme ( forte)
Alors, pourquoi ? pourquoi ?
La bifurcation du langage, l’aurore oubliée
J’ai erré longtemps sans toi
Et je t’en ai voulu de tant de stupide inconscience
L’homme :
Que tu es belle !
La femme (souriante)
De ton regard encore peut-être
L’homme :
Viens ! la nuit recommence et s’achève
La femme : (encore)
Comme je t’aime !
L’homme :
Oui vraiment les mots rêvent.
Ne posons plus de bornes au partage.
Quand les enfants viendront, dis-leur que derrière la maison j’ai agrandi le champ pour le jardin aux fleurs

14 avril 2011

faut s'y mettre

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quels que soient les jours voilà ce qu'il se dit, le père Durand
faut s'y mettre, faut y aller !
il a d'la veine, il vieillit pas le bougre
mais si ! pris dans la chaîne du temps comme le reste, comme nous autres

faut s'y mettre ! au boulot! au coeur à l'ouvrage !

à la répétition ! à l'invention ! à l'inversion spontanée des habitudes et à la conversion selon les difficultés de la pente.

12 avril 2011

à Frédérique ce matin


A propos de dépendance et de la maladie d'Alzeimer, nous sommes allés pour la seconde fois voir la pièce que Jocelyne a construit sur le sujet. Elle sait de quoi elle parle, elle est bénévole en hôpital depuis de nombreuses années. Les comédiens sont maintenant tout à fait au point et " j'habite à côté de chez moi" recueille un silence, une écoute extraordinaires. Ce sont des clowns qui font passer le message* mais quand ils échangent leur tenue pour celle des malades ou des infirmiers ils sont aussi convaincants.
* Quel est-il ? ( souligné par les intervenants professionnels au débat qui suit la pièce). Essentiellement : Parlons-en ! parlons avec eux, même s'ils paraissent à côté de leurs pompes, ailleurs ... un cerveau même brumeux capte encore des signes, un corps même amoindri sent encore des touchers.

oui il y a toujours des ailes dans le dos à voir s'ouvrir, ne serait-ce que celles de l'enfance imputrescible.

Avec Marcelle mourante j'ai touché à un au delà de l'apparence. Je ne sais ce qui m'est venu de calme, ni d'où cela est venu. Mais je peux dire sans me monter le bourrichon que j'étais bien dans cette présence encore palpable qui s'en allait. D'une certaine façon je garde, depuis, ce " bonheur" de conscience et je m'applique encore plus à bien vivre. Au plus juste. C'est ce qui me permet de savourer les instants de rencontre, de prendre conscience des autres autour de moi et de ce qu'ils m'apportent, d'oublier un peu mon nombril. Mon retour actuel vers le passé et mes écrits effervescents des années de rupture n'est pas difficile. Au contraire je me réjouis d'avoir écrit ces traces, de retrouver ces morceaux de vie dans leur tumulte et leur fulgurance.

Me permet de lire ces lettres de Marcelle et Roger en 39-40 avec le sentiment d'une chance incroyable de l'avoir connue, Elle, de la découvrir en jeune femme aimante, courageuse, lucide. Je te le disais nous avons, avec plus de 100 lettres, dépassé le 1/3 et nous continuons d'avancer dans le jardin avec une émotion douce, même en sachant comment l'orage saccagera tout.
Tu trouveras sur le blog qq lettres motsetcouleurs.blogspot.com. Avec l'approbation de Pierre. Je crois que dans leur simplicité et évidence elles ne peuvent faire que du bien à ceux qui les liront. Nous songeons déjà à les passer par la voix pour les communiquer. Dans " J'habite à côté de chez moi, un accordéoniste souligne certains passages. Dans les lettres de Roger il est aussi question d'un accordéon qui joue pendant qu'il écrit dans la chambrée.

accordéon pour moi jouez cette chanson
la la la la

et puis
l'amour est un bouquet de violettes

jusqu'au bout du bout de chemin.

11 avril 2011

d'elle, décembre 1939



Sète ce vendredi 8 décembre 39
Mon cher petit mari adoré,
Il est 4 h j’écris, mes gosses font un dessin et …. Je n’ai pas pu en écrire plus long. Je suis maintenant à la maison et Pierrot dort j’en profite. J’ai eu hier soir en arrivant ta lettre du 2 où je vois que tu as retrouver un peu de bonne humeur. Tu regrettes un peu d’être jeune mais moi je préfère avoir un mari jeune et gai qui soit loin de moi et qui m’aime qu’un vieux grognon qui me barberait tout le jour. Je suis sûre que pendant ta permission tu ne regretteras pas d’être jeune n’est-ce pas ?
A 11h j ‘ai eu ta lettre du 3. Elle est courte mais je sens que tu es heureux peut-être est-ce à cause de ST Barbe ou peut-être parce que tu espères partir bientôt de ce patelin. Mon cousin Pierre a écrit hier qu’il partait pour le département du nord et qu’il venait en perm pour Noël.
Je me suis interrompue pour aller avec maman acheter des jouets. Il faut d’abord te dire qu’hier je suis allée chez Lucette dont la petite a un youpa-la ce qu’on appelle aussi un marche bébé. Pierrot l’a essayé et comme ça lui a plu je suis allé tout de suite lui en acheter un. Si tu voyais comment il trotte. Je pense que tu sais ce que c’est. En tous cas je te mets le papier pour que tu vois. Notre chou est très heureux dedans et il sait très bine le faire marcher. Il va de la chambre à la cuisine et passe très bien aux portes on croirait qu’il y a très longtemps qu’il va là dedans c’est un petit très dégourdi que nous avons là. Il se déplace quand il veut et je ne me fatigue pas. C’est ce qui est intéressant. Tu sais on le vend dans une boîte et c’est moi toute seule qui l’ai monté. Je me débrouille très bien tu ne trouves pas ?
Nous avons acheté le no¨le de Pierrot : un beau gros singe en peluche tenant sous son bras son bébé singe il est très amusant et crie quand on le serre (110F) je crois que Pierrot
Sera très heureux. J’ai acheté aussi un pierrot en caoutchouc tenant son violon ça lui plaira aussi ( 40F). par la même occasion j’ai acheté des petits meubles pour Jacqueline une salle à manger-studio(36F) mais c’est très joli et on dirait que ça vaut plus cher. Hier j’ai vu chez tantine le cadeau de Noël de Pierrot : un ric et rac en bois qui fait bonjour et aboie. C’est très joli aussi. Tu vois que notre petit bonhomme sera gâté pour son Noël hein ?
Jeannou n’achète rien il le mettra dans la tirelire, papa doit achetre un petit canard qui crie. Quand tu viendras en permission en passant à St Mandé tu regarderas si le père Noël n’a rien laissé dans la cheminée peut-être y trouveras-tu quelque chose et alors tu l’apporteras dis ?
Tu sais hier je suis allée à la poste placer de l’argent sur notre livret. Tu verras quand tu viendras ce que j’ai placé. J’ai demandé pour prendre un livret au petit mais je ne peux pas il faut que ce soit le père qui s’en occupe. Quand tu viendrsa nous irons tout de suite car il doit y avoir plus de 500F dans la tirelire.
Je crosi que cette lettre est bien longue aujourd’hui mais je vais m’arrêter car il est presque 7h et il faut que ej couche Pierrot.
Il t’envoie un bien gros baiser. Moi je t’aime beaucoup, beaucoup et il me semble que bientôt je pourrai me blottir dans tes bras. Mille doux baisers de ta petite femme rien qu’à toi tout seul.
Marcelle

07 avril 2011

Le vase



un texte comme un vase ... qu'on prend dans ses mains, dont on absorbe les courbes, que l'on veut fleurir tant il vous paraît assorti à l'instant, à la justesse de la situation extérieure ( les guerres, les conflits ...)
un vase à protéger comme la lumière de la journée qui tombe sur les fleurs, sur les écrits, sur les paroles ...


LE VASE

Une main terrible est intervenue brusquement sur la terre : celle d'un échange unique qui n'a d'autre fin que sa prise, qui n'a d'autre moyen que la pression qu'il exerce, qui n'a d'autre rythme que la monotonie de son accroissement. Cette main a imposé sa concorde ; c'est celle d'une indulgence despotique. Elle a le son vert et neuf d'un dollar qui craque - et dont le crissement cherche a surmonter la voix des langues. Des marchands s'adressent pour la première fois à 1'entièreté du marché qu'ils sont parvenus a façonner. Cette ultime invasion les excite mais aussi elle les borne par 1'unite où elle les assujettit. Leur intérêt consiste à vendre ce qui se fabrique au meilleur prix a tous c'est-a-dire au genre humain. Ils fomentent des révolutions dans les derniers empires dans le dessein d'en franchir les frontieres. Ils s'appuient sur la terreur pour vendre la paix. En un seui instant ils soumettent au désir de 1'espèce un unique objet dont la durée passe rarement la journée de son acquisition. Cet objet est si friable qu'il est presque une image de lui-même. C'est un vase pris dans une basilique près de Soissons par exemple, couvert d'or, et qu'on brise. Malheur à qui ne travaillerait pas à s'empresser autour de cette richesse qui brille aux yeux de tous et à 1'étendre. Malheur à celui qui a connu 1'invisible et les lettres, les ombres des anciens, le silence, la vie secrète, le règne inutile des arts inutiles, 1'individualité et 1'amour, le temps et les plaisirs, la nature et la joie, qui ne sont rien de ce qui s'échange et qui constituent la part obscure de la marchandise. Chaque œuvre d'art peut se définir: ce qui électrocute cette lumière. Chaque phrase dès 1'instant où elle est écrite peut se définir : ce qui fait sauter l'écran ou se montre le visage de plus en plus vague d'une classe unique d'animaux vivipares fascinés. Le destin de ceux qui usent du langage n'a pas toujours été 1'hypnose.
PACAL QUIGNARD LES OMBRES ERRANTES (2002)

06 avril 2011

Fleur bleue


Louise ô Louise
Vous auriez une main à tracer des poèmes
Que la nuit serait belle
Quand vous feriez lever le jour de vos dentelles !

Louise ô Louise
Le papillon qui tourne sous la lampe
A comme dans vos yeux
Des tremblements étranges
Mais lorsqu’il vient poser sur la page ses ailes
S’arrête le chagrin de la page muette

Louise ô Louise
Seriez-vous un enfant délivré des messages
Ayant ouvert les coffres et vidé les maisons
Ou la vieille branlante qui recharge son poêle
Avec les lettres mortes et les mots sans raison

Si vous n’étiez que Louise j’accepterai peut-être
De m’appeler Gisèle
mais vous m’êtes si proche à minuit sous la lampe
que le papillon clos refuse d’en finir
Il s’agite au bord des livres sans décence
et vous m’êtes Euphroisine, Lisa, Berthe ou Clémence
et je suis le crayon que vous vouliez tenir

05 avril 2011

CONNAIS-TOI ...


« Rien ne me semble plus faux que la maxime socratique "connais-toi toi-même" parce que le fond de soi-même n’est rien, est le néant. Le vrai moyen de connaissance serait plutôt « oublie-toi toi-même » oublie-toi toi-même pour être absorbé dans le spectacle qui s’offre à toi et qui est infiniment plus intéressant, du moins à mon avis »

Bien sûr Clauclau ( Claudel Paul) ! sans doute … il n’empêche que tu es arrivé au bout du chemin quand tu dis cela à Jean Amrouche « Mémoires improvisées » dans les années 1954. Nous aurions pu nous rencontrer sur les bords du Rhône ( nous l’avons fait l’année suivante à ton enterrement) Moi la grignette, poussant ses vaches au Gravier tout près de ton château et qui bouquinait à tour de bras pour entrer à L’EN ( Ecole Normale) et Toi, le lourd, connu, reconnu, ventru, omnipotent patriarche de Brangues.
Mais outre les différences d’âge, de sexe, de condition sociale, il me fallait pousser, avant d’en arriver à tes conclusions détachées, mon cocorico introspectif et revendicatif. J’y ai mis le temps, ce ne fut fait que dans les années 80, sur le coup de ma quarantaine agitée.
• .
Moi par devers moi
Par delà moi
Moi
Moi au-delà des caprices
Moi par dérision et pour prémisses
Moi Moi Moi
MOI MOI MOI
Et quand j’aurai fait le grand tour
Autour
Moi JE … moi j'en …
le centre et le cercle abolis
Moi Gie
Le zeste, le grain, l’embellie
Moi j’a … ne dites rien ne dites pas
Cela ne vous regarde pas C’est Moi

Voilà j’arrive au quart de tour, je viens
Je suis seule mais vers vous je reviens
Laissez-moi vous redire encore C’est moi
Dites Moi dites Moi Dites Vous Dites Lui
Dites-moi Eux
Je peux entendre puisque j’ai refermé les yeux
Sur moi

MOI MOI MOI MOI moi Moi …

Aujourd’hui dieu merci ! je peux effectivement oublier, surtout un jour de printemps, mon petit moi, pour me fondre dans le paysage ou m’y laisser absorber. Surtout à l’instant où fleurissent les cerisiers !

04 avril 2011

bleu


Jusqu’où t’emmènera le cheval bleu des songes
Petit homme dieu ?

Dans la mer insensée toujours recommencée
et toujours à refaire ?
Sur la vague indolente des paradis perdus ?

Et de quel coeur au centre de ton être
Sauras-tu reconnaître à temps les battements inépuisables ?
Cœur tambour
Cœur big-bang
Cœur soleil
Cœur amour

Dépose sur la pierre ou sur la table blanche, avant que de partir, le livre du parcours …
Va ! Va droit ! Va dru !
Nu, pur et dur !
Pitre divin, rites et ruts de tes méandres, épure et chevalet, de nuit comme de jour, mélange tes semences !
Invente !
Ose ta danse !

Et si le cheval bleu, épuisé par la course, murmure au pinson qu’il n’en peut plus d’attendre que le ciel et le vent, que la mer et la lune, que l’homme et la femme, arrêtent leurs discours pour ne plus faire qu’un
Laisse-le s’interrompre
Ou changer de couleur
Ou doucement mourir

Sur la page indomptée du livre des préfaces
Ecris ton nom !
Et sans rougir

01 avril 2011

Cœur dans la foulée


… Fred’ voit des cœurs qui éclosent ce printemps dans les formes qui tombent sous ses yeux avertis et fureteurs. Elle ne croit pas au hasard. Tous ces cœurs qui s’inscrivent veulent annoncer un frémissement d’amour, une éclosion.
Elle m’a conditionné à la chasse de cette même forme élémentaire.
Nous en étions donc en atelier d’écriture à prendre dans des reproductions de peinture tel ou tel détail et à le poser sur un papier canson. Pour quoi faire ? on verrait bien, on se laissait faire. J’ai ainsi et successivement attrapé, d’un tableau à un autre, un grand gamin brun à auréole juché sur les épaules de sa mère, un cheval bleu que j’ai logé tout près de la cuisse du garçon, un cœur jaune, que je posais près du cheval et de la cuisse, une table blanche avec un livre ouvert posé, la mer et ses vagues de toutes les couleurs, enfin un arbre, bleu lui aussi.
D’autres matériaux furent convoqués : à la page 30, 31,32 d’un livre pris sur les rayons de la bibliothèque, telle expression, une couleur relevée sur la couverture, le sentiment, l’impression qui nous avait fait choisir ce livre spontanément.

J’avais donc à ma disposition en plus de mon dessin en couleurs :
- chercher un refuge : l’expression retenue sur les 3pages
- Bleu : la couleur
- La joie : le sentiment

Le livre attrapé sur l'étagère s’intitulait : ECRITURES DANS L’HISTOIRE ET PAR LES CONTES, j’aimerais bien me le procurer ...