Mots et couleurs

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10 novembre 2011

lettres d'automne X


X
Confrontées au vent qui hurle du large
Jamais ne se coiffent les filles de pêcheurs
Confrontées au vent qui lissent leurs cheveux
Et plaque leur robe Et plisse leurs yeux

Elles sont à bâbord rajuster la voile
Elles sont à tribord quand tourne le vent
Elles sont aux fourneaux, elles sont aux machines
Jamais ne se lassent les filles de pêcheurs

Et mât d’artimon ou mât de misaine
Brouillards du matin ou brume du soir
Jamais ne se cachent les filles de pêcheurs
Car ce vent est mien, car la mer est leur

Jamais ne vieillissent les filles de pêcheurs
Sur leur front ridé la mer se prélasse
Le vent s’adoucit au fur de leur âge
Et j’offre mon âme à ce vent offert.

1 commentaires:

Blogger Solange a dit...

Votre texte sent l'air salé du large et le vent si fréquent au bord de la mer.

jeudi, 10 novembre, 2011  

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