lettres d'automne S
S
Au lilas de nuit si fort s’allument les rêves
L’aube en est brûlée
C’est pas encore demain la veille
Le chasseur qui chasse en ma cour
- et je lui interdis l’entrée-
n’a pas encore tiré le lièvre
n’a pas tué le lapin bleu
ni la marmotte du sommeil
ni le double chevreuil gris.
C’est pas encore demain la veille
et je vaque à mes images
j’éclaire et chauffe le matin
- faut bien que jeunesse se fasse !-
Si fort je frotte mes oreilles
que l’âne qui pousse en ma tête
braie pour faire lever le soleil
Et quand mes yeux lavés de nuit
peignent des ailes, brossent des plumes
c’est une humeur de colibri
qui balaie la maison pareille
et autre encore que ce chasseur
chassant la vie avec sa peur.
1 commentaires:
Alors chez vous les animaux sont en paix.
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