lettres d'automne T
T
On ne retient pas l’eau qui va …
Mais creuser son cœur en bassin
en deux mains aux paumes élargies
en dix doigts pour filtrer la vie
Toi mon amour déjà parti
je te prends apte au souvenir
d’une caresse et d’un abri
d’une confiance et d’un sourire
toi mon enfant déjà enfui
je te prendrai encore ton rêve
un autre enfant vient à tes lèvres
j’aime le son d’une harmonie
qui t’appelle et qui te grandit
Et d’aubes en puits, de source en corps
l’eau qui n’achève pas sa course
rend à la terre ses trésors
L’eau frôlée de tant d’alluvions
se fait plus forte et plus claire
On ne retient pas l’eau qui dort
ni l’eau qui monte
Mais une goutte sur nos lèvres ?
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil