COLLAGE, COLLAPSUS
j'étais en train de greffer mes mots sur un texte trouvé dans un blog quand je fus interrompue. je ne pouvais refuser la visite. Je n'ai pas pris les références de ce qui a motivé ma broderie. L'astérisque et péril signale ce que j'ai ajouté
commencer par l’oiseau immobile, sa veille noire
*m’attribuer de l’oiseau l’immobilité et la veille
autour de lui les branches insistent
*ne pas savoir et accepter des branches le soutien
envoient des signaux incompris
*aveugle ce soutien et pourtant fraternel du moins j’aime à le croire
plus bas en fines lamelles se superpose ce qui s’efface
*rien que la neige blanche, ses couches successives, ses recommencements
les traces déliées dans la neige
*et rien que la patience de laisser traces
mêlées de sel
pattes ou virgules, mes pas en creux
là-haut l’oiseau entend les grondements les cris
évite de penser au pire
en silence
* l’oiseau est une pie, c’est plus qu’une évidence blanche et noire
l’oiseau est ce mélange, ce contraste, cette opposition radicale,
et j’accepte qu’elle aussi, la pie, ne pense pas au pire en silence.
Bien mieux : salue le matin et le ciel en harmonie.
1 commentaires:
Il y a des endroits ou reigne l'harmonie et d'autres ou c'est l'effroi. Beau texte.
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