LA VIEILLE REVAIT
La vieille qui rêvait d’amour
J’ai encore en moi des valses brûlantes
Des rêves en soie, des patins d’argent
Venez écouter mes chansons dormantes
Mes levers du jour en peau de frissons
La vieille écoutait sur le pas des portes
Un vent inconnu venu de la mer
La vieille riait : quand la vieille est morte
Sur le vieux faubourg monta un couplet
J’ai encore en moi des bouquets de roses
Des soupes au pistou, des châles en velours
Venez prendre souche sur le bord des choses
Et vous reposer dans mon lit d’amour
Tout un jour suivirent sur la route plate
Le long corbillard des vertes années
Les conseils rusés où sans crier gare
Elle leur annonçait retour de l’été
Et chacun, pensif, heureux de comprendre
Repartit pour vivre au fil des saisons
Gardant dans les yeux ce long regard tendre
Qu’elle laissa pour eux sur le paillasson
2 commentaires:
au début, je me disait "c'est moi, cette vieille" mais non, et j'espère on ne va pas encore pour un temps accompagner et puis, presque oublier,
j'ai encore des amours a vivre!
qu'ils soient des fleurs ou pour des sourires, des chants ou de tes poèmes
j'adore celle ci, même s'il m'attriste sa fin
c'est toi, elle, c'est moi cette vieille: les bonnes vieilles de Notre pays. Comme chantait Paul Delmet
" ne sont pas des vieilles moroses ..."
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