NE PAS
Ne pas fermer la porte quand la nuit se fait noire comme l’encre d’hier.
Ouvrir les mots des jours qui brillent.
Revenir doucement sur la joie endormie, sur la joue qui se tend
et effleurer des doigts le clavier du silence.
Ne pas oublier la saveur des oranges.
Ne rien brusquer de la tourmente, la regarder d’un œil de travers, de l’autre lui sourire.
Se dire que dans la pierre survit encore la fleur.
Tant et tant. Tant et tant qu’à le dire, reviendra sur le front, l’offrande des matins.
Tant et tant de chansons sur la route qu’on croise, et, drapés dans leurs plis, tant et tant de chanteurs pour reprendre un refrain.
Oui ! simplement. Plus que « ne pas » : l’acquiésement.
1 commentaires:
Merci pour ce joli poème si apaisé,me semble-t-il...Je crois que tu es en cure,eh bien la cure est bonne....Maintenant;je vais sur mon blog et je vais essayer de continuer à ma façon.
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