REEL 25

De l’intérêt des centres d’intérêt concomittants
Centres d’intérêt : c’est ainsi, je crois me souvenir, que nous nommions en classe et sur les préparations ce qui n’était ni plus ni moins que des thèmes susceptibles de regrouper les énergies, la grammaire et l’orthographe, l’essai philosophique et le commentaire de texte …
Ce matin se retrouvaient donc sur une même ligne de départ : la serpillière et le balai avec la chanson de la Rosa.
Heureusement que la Rosa est là quand je m’appelle, je m’attèle aux tâches ménagères !
J’ai un tel ras-le bol, ras la casquette, ras le biniou, de ces travaux que pour échapper à la montée de grogne, rogne, fatigue automatique, il me faut bien la perspective bloguante, la deuxième chaîne mentale chantonnante, pour en venir à bout. Et encore un tout petit bout, que je sais devoir retrouver sous peu, à peine plus loin que celui d’hier ( j’ai tout de même nettoyé les radiateurs). Le soleil rasant sur les vitres et les carrelages est féroce.
Et pourtant le soleil c’est le soleil. La corvée serait deux fois plus dure s’il n’était pas là.
Et pourtant c’est l’arrivée de Solange qui motive ce grand ( !) nettoyage.
Et pourtant je sais tout des ruses du présent et de sa rhétorique pour faire cracher les remontées nauséeuses du passé.
OR DONC,
FILONS PAR LES CHEMINS QUI N’ONT PLUS QUE TROIS BOUTS DE LAINE
Filons par la chanson, sachant le peu de pouvoir qu’elle a sur les choses
Filons bel(le) ami(e) que j’attends
A chaque joie, à chaque peine
La chanson c’est l’air et les paroles. Les paroles qui circulent sur l’air n’ont que peu d’importance. L’air respire, fait respirer et, ce faisant, la serpillière passe mieux, les moutons vont à l’abreuvoir …
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