la nuit, encore ...
Comment faire dans la nuit qui grésille et klaxonne
pour dresser quelques mots en échelle où grimper
par dessus les forêts, par dessus les marais
plus loin que les chemins qui se perdent et tâtonnent ?
Par quel anachronisme oublier le temps clos
et les faux dictionnaires dans l’eau de la mémoire
dilemmes irrésolus, montagnes de ballots
cent fois comptés, perdus, sur le quai de la gare ?
Un tourbillon me vient, un tourbillon m’égare
mais je ris dans la valse volontaire et têtue
Quand l’aube reviendra je serai toute nue
lavée de tout soupçon, joyeuse et barbare
2 commentaires:
Vos nuits semblent assez agitées, les miennes le sont aussi d'ailleurs.
quelle nuit rocambolesque
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