Suite au sourire
Quand le sourire ouvre en grand les portes
l’éclat des yeux prend des teintes de lune
Le gris des cils soutiennent la fortune
de vivre en paix et sans moindre alibi
Il y a même aux commissures des lèvres
une cascade de chansons qui reviennent.
Si bien coiffée on se sent un peu reine
Mais on accepte le titre de princesse
qui rajeunit et qui fait chaud au cœur.
Toutes ces rides savez-vous ce qu’elles disent ?
J’ai pris mon temps et mon temps m’a forgée
Du superflu j’ai fait le nécessaire
Tout retenu des fêtes et des guerres.
Allez mon fils ! Va donc mettre la table !
Et donne-moi ce muscat et ces huîtres !
Viens donc trinquer avec la joie multiple
d’être si vieille et encore jouvencelle !
4 commentaires:
Dans ce sourire il y a plein de vitalité.J'ai commencé quelque chose.
que j'aime ce poème si plein de fraîcheur comme le sourire de la vieille dame !
et ce petit geste pour remonter son col, tu sais ce que c'est??
moi si
non ! je ne sais pas ?
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