Mots et couleurs

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10 décembre 2009

CAFETIERE Bis


Le bâtiment Café de la Gare après 1929 devient HôTEL- RESTAURANT jusqu’en 1948 quand disparaît le tramway. Il a deux entrées et trois pièces en enfilade La salle de restaurant, la salle de café bar et la cuisine. La cafetière trône dans la cuisine sur la cuisinière à bois mais il n’était pas rare que les clients s’engouffrent dans cette cuisine pour une partie de cartes ou pour plus de rapprochement avec les autochtones. Car ils ne venaient pas seulement chercher de quoi se restaurer à St Niz les gones de Lyon, Les Parigots, ils aimaient la convivialité et le franc parler des montagnes. Nicole se souvient de ces clients avec lesquelles le contact amical n’est pas rompu, 50 ans après, qui l’aidèrent, à la cuisine, en famille, à manger le gâteau d’anniversaire de ses dix-huit ans.
Autre différence notoire avec la cafetière modeste de La Pélagie, comme les garçons avec les filles, la cafetière du grand Café a un robinet à la base au lieu d’un bec versoir.

En cas de gigantesque panne d’électricité, serait-elle encore capable de servir ? Sans doute. Elle a été rétamée plusieurs fois, la grille bien astiquée retiendrait encore la poudre venue du moulin à café arrimé à une étagère. En poussant un peu son corsage rentre encore dans la jupe et le robinet de laiton peut se dégripper. Inusable la cafetière de Nicole ! Inépuisable.

Elle est belle, elle est mignonne
C’est une bien gentille personne
Comme Mémé Zoé on peut la voir
Alerte du matin au soir
Elle a toujours le sourire
Telle qu’elle est elle aide à vivre
A descendre à ski jusqu’à Grenoble peinard
Papa Darius l’astique le soir !

1 commentaires:

Blogger Solange a dit...

Un autre modèle et une autre histoire. C'est intéressant d'entendre raconter.

vendredi, 11 décembre, 2009  

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