L’Homme qui rit
Nous avons assisté vendredi dernier à un spectacle à partir du roman. Une petite salle à la mairie d’un petit village. Une travée centrale entre deux estrades en plan incliné où circulent les deux acteurs qui sont tous les personnages et eux-mêmes : acteurs confrontés au texte titanesque. De chaque côté le public, de tous âges, une trentaine de personnes. Mon intérêt accru par le bonheur de retrouver un ancien élève au mieux de sa forme et de son métier. Les pressentiments du prof se sont vérifiés.
Et puis la force tonitruante de Hugo qui continue, deux siècles après, à appréhender justement le monde. On dirait que c’est d’aujourd’hui qu’il parle, dit une petite dame très émue. L’aujourd’hui des enfants martyrisés, vendus, déformés, l’aujourd’hui des puissances d’argent triomphantes et des pouvoirs indestructibles.
Le lendemain je suis retournée au bouquin tellement plus profus encore que le spectacle mais l’ai laissé sur la table en partant. Pas de citations à vous offrir.
Hier : visite au musée des Arts modestes à Sète. Les arts, modestes, pas le musée qui, lui, se proclame international. Guère d’enchantement ! mais en repartant j’aperçois « l’homme qui rit » dans les mains du préposé aux entrées. Tiens donc ! on le lit encore ? « J’avais vu Laurent Terzieff au théâtre » me précise-t-il.
Julien me pardonnera d’utiliser son large sourire pour l’illustration. Après tout n’est-t-il pas lui aussi un professionnel de la joie ? et puis ça vaut la peine de déchiffrer son tee-shirt non ?
1 commentaires:
Ce doit être bien agréable de revoir d'anciens élèves.
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil