LES MOTS
Les mots, la nuit
Ne se couchent pas
Ni sur le flanc, ni sur le dos, ni sur le ventre
Les mots la nuit, chez moi, mènent la sarabande
Ils envahissent, ils se hissent, ils descendent à la cave, ma parole ils se croient chez eux !
Mal élevés, braillards, parfois étonnamment tendres et attentifs, ils font des leurs, comment l’écrivez-vous ? des leurres !
Ah ! ah ! les mots s’amusent, fanfaronnent, se piègent eux-mêmes dans leurs remous et agitent les casseroles qu’ils ont, clebs intrigants, attachés à leur queue.
Au matin font beaucoup moins les malins ! c’est eux qui passent à la casserole !
Bon ! c’est trop d’honneur, les mots, je pars conter à Villard. Et là, les petits pères, les petites mères, c’est moi Zorro qui vous tiendrais en laisse !
2 commentaires:
Alors qu'as-tu raconté à Villars?
Vous les faites travailler toute la nuit? C'est pour ça que vous savez toujours quoi dire.
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