LES CHANSONS QUE JE FAIS 16
Continuer à regarder les franges de la chanson, ses incertitudes, ses avancées soudaines vers une certaine compréhension, ses constats désespérés qu’elle ne pourra, pas plus que n’importe quel écrit, dire la passion et la douleur de vivre.
Merci David de vous savoir attentif sur ce chemin parfois rude.
Une curieuse expérience du matin, au sortir des rêves : je chante, un air chante en moi, nouveau, mais il n’y a aucune parole, ni un quelconque besoin d’en ajouter. La chanson n’est que musique, se suffisant à elle-même.
Il y a des transformations en moi qui m’épatent. Hier, le blog tout juste fini, on m’annonce au téléphone que ma maison de La Loue a été cambriolée. Je me dispose à partir et traverse le séjour, où sont encore étalés les objets qui serviront à illustrer « De Choses et D’autres … » prêts à une nouvelle répétition. Je contourne la paire de sabots dans lesquels mes chaussons se logeront pour conclure en chantant
« Si les pieds dans mes godasses ça fait du bien par où je passe …
Si les pieds dans mes sabots OH OH OH OH … ça fait du bien ousqu’il fait chaud … »
C’est un texte un peu loufoque que je scande façon slam mais sur la dernière strophe je laisse l’improvisation partir en chantant. Façon grand-mère : ma façon - Chez Nous on chante pour dire quelque chose et pour charmer les oreilles, on ne braille pas, on ne vocifère pas, on n’agresse pas. Une chanson Tudieu ! C’est pas de la gnognotte. On s’applique ! –
Eh bien ! Quelle que soit ma contrariété, mon souci de trouver la maison en triste état, je me mets à chanter cette fin triomphale, Oh Oh OH Oh ! … tout en enfilant des habits chauds. Comme si la chanson imputrescible, non volatile, non volage, était la plus fidèle des compagnies agréables et un bien de consommation inaliénable ! Plus importante que des assiettes ( la prochaine fois que vous viendrez à La Loue apportez la vôtre !) des couvertures et couvre-lits (idem si vous voulez coucher !)
C’est Dimanche, excusez la brièveté ! Je vais écouter ce tantôt « La flûte enchantée » et m’en enchante d’avance.
1 commentaires:
Jamais je n'attaquerais Jaurès. Au contraire, je défends qu'on l'oblige à parler sans savoir s'il dirais quelque chose...
Pour ce qui est du claudiquant canard, excuses-moi, j'en ai moins de respect.
En toute amitié et en toute liberté, tu sais que je n'ai jamais eu le culte de la personalité.
Je pense et je dis,
Je ne dis pas que j'ai raison.
Je t'embrasse en chansons... attention aux canards !
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil