UNE ILE
Une île ?
Et si l’île était là ?
Ile d’un ciel tranquille
Ile par dessus les toits
Ile de terre porteuse
Vert des maïs, ocre des blés
Points rouges du chant des oiseaux
Le papillon blanc d’hier vient saluer les liserons en bordure du champ de blé
Rappeler que la page est blanche avant de se couvrir du signe de l’île
Blanc des murs des maisons se haussant légèrement par dessus les maïs pour souligner le brun des tuiles vieillies
Ile habitée
Fragile bien sûr comme toutes les îles.
Menacée de typhons, de bourrasques, d’orages
Mais aujourd’hui flottante sur les maïs et posée sur le temps
Juste à l’heure dans le matin qui commence à flamber
Les toits flottent comme des bateaux amarrés
Paradoxe des îles quand elles voyagent
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil