BIEN SUR ...
Bien sûr ! Il y a vieilles grands-mères
Qui refusent de continuer
Manger, ouvrir, refermer
A quoi bon puisque c’est encore
Reculer l’heure de Male mort
Papa,Maman ! où êtes-vous ?
Dans des grottes sombres j’appelle
Personne ne répond que celle
Qui de force veut m’alimenter
Bien sûr ! Ces filles s’impatientent
Menacent, câlinent et pourtant
L’une d’elles fut cette enfant
Que je grondais … qui me harcèle
Bien sûr ! je suis dans une chambre
Dont je ne détiens pas la clé
Bien sûr je pourrais me sauver
S’ils n’avaient retiré mes ailes
Elles sont cachées dans le placard
Elles sont tombées dessous le lit
Bien sûr Demain est bien fini
Et Hier m’attend à la gare
J’ai beau les battre avec mes poings
J’ai beau marmonner des paroles
Injurieuses, plus rien ne frôle
Le creux du réel ni mes mains
Laissez-moi ! Rien qu’une prière
Pour me permettre d’accoster
Là-haut sur la pointe des pieds
Sur l’autre bord de la rivière
Pouvoir enfin m’y reposer
2 commentaires:
Quelle émotion,oui mes yeux se sont embués en lisant ton poème je ne trouve pas les mots pour te dire ce que je ressens.Merci
Que c'est dur d'y être mais aussi d'y aller et voir déjà.
J'ai eu à être une fois près d'une très vieille dame que personne ne venait voir et qui voulait qu'on la laisse mourir, mais on ne la laissait pas en paix. Au moins, on a laissé mon oncle quand il l'a désiré. Je voudrais seulement cela pour moi.
Tu es de retour ou tu écris toujours de Sete? Comment va la mère de Peire?
Par tes écrits tu nous fais sentir ce que tu as sentie mais aussi être un peu dans leur peau.
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil