Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

11 juin 2005

atelier en rêve 7-6

Malgré une nuit sinueuse sinusiteuse, réveil ce matin avec l’impression d’avoir franchi la faille entre les deux mondes et de revenir dans celui-ci riche d’une image forte et d’un projet solide.
Là-bas, dans le rêve, j’évoluais parmi des groupes de gens affairés à écrire. Il y avait quelque chose de religieux autour, une sorte de prêtre quelque part qui officiait et moi, j’avais à préparer un atelier d’écriture. Mais je n’étais pas prête. Je ramassais sur le sol des morceaux d’écorce et de bois d’un arbre mort. J’essayais d’en tenir le plus possible dans ma main droite car tous étaient beaux, sculptés, intéressants. A quoi ? A toucher, avec d’autres objets, d’autres matériaux souples, durs, lisses, rugueux que je devais rassembler et disposerais sous une nappe ? A écrire ?
Flash d’une autre image très nette mais si rapide que le temps de mettre les pieds par terre et de saisir un crayon elle avait déjà disparu. Je ne sais si elle reviendra. Souvenir de sa clarté, de sa netteté. Et aussitôt des idées de proposition d’écriture que je ferai en août.
- Mots du corps, mots du monde
Ex Lune /menton « le menton de la lune »
- tous les mots du corps bouche, orteil etc dans le chapeau. Hop ! tirage ! immédiatement, cinq minutes, qu’est-ce qu’il dit ? qu’est-ce qu’il me dit ?
- collection (entre deux séances d’inhalations froide) : l’âme chevillée au corps, pointer le bout de l’oreille, bouche cousue … Tirer sur la pelote de mots, tricoter sur l’expression.

Embouteillage dans les services à la cure. Les premiers arrivants avaient une heure d’avance et tout est décalé. Un peu de discipline pour que la machine fonctionne. Du coup à la rangée qui attend Thérèse ne montre plus de photos de famille mais explique, préoccupée, la chute de pratique (10 % en ORL) à laquelle il faudra bien remédier. Presque autant de souci qu’avec les querelles internes au P.S.
Lu sur Libé que les blogs privés déclenchent des cataclysmes dans l’entreprise aux USA : licenciement à google de l’employé mécontent de la cantine. Ennuyeux pour lui, mais il s’est vite reconverti. Amusant d’espérer. Une fenêtre de liberté individuelle si le vent souffle fort pourrait donc bousculer les meubles ? A quand les blogs des socialistes mécontents de la cantine ?
J’ai récupéré à table ce midi la recette de la tarte au maroualle. Pâte levée (farine 200, œufs 1, beurre 50g, levure de boulanger) + maroualle et filet de crème. Je l’essayerais dimanche avec mon fils et ses garçons. D’abord trouver en terre dauphinoise du maroualle. Trouver aussi TAMAGOCHI pour Sim. C’est son souhait d’anniversaire.
Conversation philosophique sur un banc en attendant que se débouche le bouchon à la cure. Marie-Thérèse qui s’impatiente pour le retard me raconte comment sa petite fille de 14 ans lisait sur une revue qui lui était destinée la question suivante : « est-ce que tu crois qu’on peut aller en boite à dix ans ? » « Ben oui ! bien sûr » répondit l’ado à sa grand-mère, bien qu’elle-même soit très en retard de quatre ans sur la norme »
Aller en boîte, les vieux, les enfants quand il n’y a plus dans la rue, le parc, de place pour danser ? Sortir des boites à tout bout de chant
« Le quatrième Rabbi était un poète. Il prit du papier, une plume, s’assit auprès de la fenêtre et composa de multiples chants, sur la colombe du soir, sur sa fille dans son berceau, sur les étoiles du ciel. Et sa vie ne fut que meilleure. » Clarissa Pinkola Estès « FEMMES QUI COURENT AVEC LES LOUPS »

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