Fleur bleue
Louise ô Louise
Vous auriez une main à tracer des poèmes
Que la nuit serait belle
Quand vous feriez lever le jour de vos dentelles !
Louise ô Louise
Le papillon qui tourne sous la lampe
A comme dans vos yeux
Des tremblements étranges
Mais lorsqu’il vient poser sur la page ses ailes
S’arrête le chagrin de la page muette
Louise ô Louise
Seriez-vous un enfant délivré des messages
Ayant ouvert les coffres et vidé les maisons
Ou la vieille branlante qui recharge son poêle
Avec les lettres mortes et les mots sans raison
Si vous n’étiez que Louise j’accepterai peut-être
De m’appeler Gisèle
mais vous m’êtes si proche à minuit sous la lampe
que le papillon clos refuse d’en finir
Il s’agite au bord des livres sans décence
et vous m’êtes Euphroisine, Lisa, Berthe ou Clémence
et je suis le crayon que vous vouliez tenir
1 commentaires:
Comme le papillon je viens roder par chez vous.
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