VENT DEBOUT
Cognait si fort le vent retors
Que la maison désaccordée
Hurlait dans ses membres rouillés
Quand tuiles craquaient sous le vent
Des pas d’amants désespérés
Sur le toit glissaient et crissaient
Un souffle court comme la nuit
Voulut gagner par le pertuis
La grande voix des délivrances
Si bien que dans les plis du vent
Vint se loger un vieil enfant
Qui pleurait sur sa propre enfance
Je rêve, soupira sa mère
D’une houle nouvelle et première
Qui remettra pendules à l’heure
Alors touché par tant de foi
Le vent apaisa ses ébats
Et laissa l’aube se coucher …
Moral enfin alité
4 commentaires:
Bravo !Le vent est une belle muse.
C'est une jolie façon d'écouter le vent surtout quand il vous souffle de si jolies choses!
J'ai toujours du mal à te poster des coms, on me demande toujours de me représenter ! n'y a-t-il pas un moyen plus simple ? c'est décourageant !
Merci pour votre passage derrière ma porte... Il me touche comme vos mots...
belle image est j'adore, comme toujours, tes vers
alitée?
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