MIETTES DU PASSE
Je lis au dessert un passage de Jean Hugo racontant la libération et le débarquement du côté de Lunel ; il y est question de ce mélange de nationalités dans les troupes, les groupes, d’ici et là … formation, recrutement, débandade. Allemands, Russes, Polonais, Espagnols, Gitans … justiciers, repris de justice … résistants, incorporés de force …
« Il était arrivé avec le salut hitlérien, il repartit en tendant le poing … »
L. né en 1943 parle … la famille : deux enfants du père, quatre de la mère, puis deux ensemble dont lui. La grande ferme en métayage. Les prisonniers allemands octroyés : trois. Il se souvient encore des prénoms « A 5 ans je parlais allemand » « Il, Anton, me grimpait sur le mur et venait me récupérer de l’autre côté …, il avait tout repeint, il était peintre … quand ils ont dû repartir en Allemagne ils n’ont pas dessoulé de trois jours … L’un d’eux a écrit longtemps à mon père …
J’ai terminé ce beau livre de Jean Hugo « Le regard de la Mémoire », commencé un cahier que j’ai appelé à la fois « les yeux bleus de la mémoire » et « Les reflets de la mémoire ». J’y essaie une écriture au réveil, entre chien et loup, juste à la sortie du sommeil et de la nuit … au crayon, calée encore dans le lit … une écriture avant blog, avant lecture, libre de liens avec la logique et la syntaxe, tournée vers ce seul regard intérieur balbutiant du réveil …
J’ai trouvé sur Internet tout sur Jean Hugo, commandé deux livres sur son œuvre, projeté d’aller la voir aux musées …
NB * Consultez le site de Claude à propos de Célestin et Nicolas http://claude.rouge.free.fr
Bon dimanche. Le nôtre est radieux !
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