C'EST POURQUOI ... 2
C’est pourquoi …
Lier deux faits, deux ombres de pensée, par un « c’est pourquoi » explicatif ne peut être que hasardeux. Et pourtant, ce matin, rebondissant sur le « C’est pourquoi « de Descartes , je vais en faire tentative.
J’ai rêvé très nettement à une explication claire que je donnais à deux personnes. J’exprimais ma fatigue d’avoir à me projeter en avant, à faire ma pub, pour obtenir quelques spectateurs à mes spectacles … Dans le rêve l'auditeur me suggérait de placer à la Maison de quartier de La Villeneuve, une affiche. Aussitôt je l’imaginais recouverte de graffitis. Mais pourquoi pas ? J’irai l’enlever dès le lendemain …
C’est tout ce dont je me souviens et je me suis fais, au réveil, la réflexion que la réalité s’est exprimée de façon étonnamment précise dans le rêve. Aucun décalage dans le temps, d’âges, de perspectives … Mon rêve parlait clair au présent.
C’est pourquoi je me sens apte de maintenir ma bonne humeur devant les coordonnées du problème. Je n’ai pas une envie forcenée de « faire carrière » Le voudrais-je qu’il faudrait m’en détourner ! mais j’ai comme une dette envers mes petites chansons. Nul ne peut les servir en dehors de moi. Elles sont venues en robes roses au devant de moi pour se faire enlever dans la carriole du temps. Je dois les mener à bon port, quelles que soient mes fatigues, mes hontes, mes colères. Elles, savaient ce qu’elles faisaient en venant me tirer par les pieds.
C’est pourquoi je me maintiens en condition physique, mentale, vocale, pour les servir au mieux. Tout à l’heure je ferai une nouvelle répét. A 11H ! j’ai annoncé au spectateur, régisseur, conseiller. J’interrompt donc la liste des « c’est pourquoi » fallacieux, car je viens d’entendre sonner les 9 H 1/2 ! déjà !
C’est pourquoi …
je ne sais …
pourquoi la barque vogue ...
Je ne sais ni le fleuve ni le sens du courant
Mais quand je suis penchée sur l’or des fariboles
Je m’estime chanceuse et chercheuse de vent
et je trouve mon compte à conter mes paroles
et à chanter mes notes
comme la lune, en somme, s'exhibe dans le ciel bleu
et le jour dédaigneux
sans vouloir faire de vagues ...
1 commentaires:
Qu'importe les pourquoi et les comment...
Ce qu'il faut c'est ETRE et n'en déplaise au bon Descartes déja cité, Etre n'est pas seulement Penser, c'est aussi créer, construire des ponts, faire naitre des clin d'œil (ou même d'yeux si c'est possible), faire sourire donner un soupçon de bonheur et de joie. ( Je veux bien dire par là que cette joie et ce bonheur on ne soupçonne pas toujours qu'ils existent)
A tout moment le vent se lève et la voile se gonfle. L'Amérique est juste devant la figure de proue.
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