14 JUIN BIENVEILLANCE
Déjà tu es venu et déjà tu repars
Ta chanson court encore au creux de mes oreilles
« j’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser » me dit-elle
et j’acquiesce à ce vœu, mais, pour ce soir,
je sens tant de baisers dans le moindre brin d’herbe
tant de paix dans l’oiseau que je ne veux plus rien.
Nous avons bien marché, au moins cinq kilomètres
Le Rhône accompagnait chacun de nos remous
Le pêcheur sur la berge, le vent dans notre cou
Tout était bien d’accord avec nos privilèges
Quand tu as prononcé le mot de bienveillance
Je me suis souvenue alors de ma chanson
Je t’ai tout raconté du voyage en Pologne
Et je te l’ai chanté pour preuve et pour borne
Au malheur quand on croit en perdre la raison.
2 commentaires:
et revoilà la radoteuse, celle qui lit avec toujours le même plaisir et qui ne s'arrête pas de l'écrire !
Après t'avoir lu, que dirai-je de notre rencontre?
J'aurai dû écrire d'abord et te lire ensuite
C'était une belle journée...Merci
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