Diamant Dimanche
A ABEN, de nostalgies en espérances et d'hier à aujourd'hui
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Mes années d’insouciance ont coulé comme l’eau
Mais dans ce plat pays du Rhône et de l’enfance
Je lave encore mes mains avec cette eau absente
Et je bois à la source où buvaient les troupeaux
Ce que j’ai vu de ciel est resté dans les arbres
La tulipe porte encore sa cloche à l’envers
Le printemps fait toujours jaunir les primevères
Je n’ai donc rien perdu si ce n’est quelques larmes
Quelques larmes en moins ce n’est pas une affaire
Quelques rires en surplus on peut s’y réchauffer
Sur le chemin perdu j’aperçois père et mère
Dans le creux de mes mains pousse un cerisier
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