ça alors !
Ça alors !
Je n’en reviens pas ! Je découpais en petits dés à picorer la langue de bœuf dont je venais d’enlever la peau blanche soigneusement – une bonne idée pour l’apéritif hein ? – et elle disparaissait au fur et à mesure dans la bouche de mes voisins de cuisine avant même que j’ai pu la goûter ! Il y a des gens mal élevés tout-de-même.
D’accord c’était en rêve. Je dormais et j’épluchais la langue de bœuf.
Merveille du rêve où l’on peut faire deux choses à la fois !
Je suis souvent épatée par mes rêves, leur présence aussi forte que la réalité, leurs odeurs, leurs couleurs, leur musique !
Mais oui ! Je rêve en musique. L’autre nuit donc, à La Loue, ( magie du lieu si silencieux, magie de la soirée d’improvisation de la veille ?) je dormais profondément. Je dis « profondément » quand je dors sans me sentir mal quelque part. Le bon sommeil d’enfance réparateur. Donc, je dormais et je jouais aussi de la flûte ( ce dont je suis incapable éveillée). Je m’éveille et la flûte continuait à chanter. Si guillerette que, consciente de la qualité de cet air, je me lève et note la mélodie. ( il est cinq heures) Puis je retourne me coucher, je dors à nouveau. A neuf heures, je peux déjeuner avec mon air tout frais comme un œuf à la coque, et en retrouver intact l’instantané et le bonheur.
Voilà ! J’ai raconté cette histoire que je trouve incroyablement nouvelle à Pierre qui n’en a pas paru étonné. Au contraire il me cite un certain Tartini (?) coutumier de la composition musicale rêvée. Bon ! je me croyais exceptionnelle ! tant pis ! tant mieux ! je ne suis pas la première !
Il n’empêche que je suis encore toute émoustillée de vous raconter ce fait divers de printemps !
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