SYNCOPE
ECRITURE AU MIROIR
Petit Voyage. J’ai commencé largement le livre de Catherine Clément. En lisant je trouve les traces d’annotation de Solange qui me l’a passé. J’ajoute les miennes au crayon. Je prend celui à bille pour poursuivre la promenade en train sur mon cahier au (presque) même titre « MES SYNCOPES »
« J’espère que ce livre répondra un peu à tes questions …
« Chez nous on tombait dans les pommes, on virait des bennes, on tournait de l’œil, on s’évanouissait … Nous, les femmes …
Curieuse coïncidence qui me fait entendre distinctement la jeune fille de l’autre côté de l’allée raconter à son compagnon « alors je suis tombée dans les pommes ! » A six ans elle s’en souvient encore, un chien l’avait mordu à la main, elle frotte encore sa main en la désignant …
« Il n’est pas sûr que les philosophes, souvent occupés à boucher les trous du réel avec leur robe de chambre, aient formulé de vraies réponses. Penser le court-circuit est un labeur extrême …
Mais penser à la syncope tandis que le train roule vers le sud rend déjà la question presque résolue. Pourquoi la syncope ? Pardi ! Pour en lire, en rire, en écrire !
Lire, écrire : le court-circuit volontaire. La maîtrise des pommes à cueillir.
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