VOILA
Voilà que le petit matin grésille
d’inquiétude montée sur roulement à billes
C’est le préfixe IN qui fait des siennes,
pèse de tout son poids à l’ouverture des persiennes.
Innommé. Quel hasard réclame sa pitance ?
Inaperçu. Quel nouveau chemin tâtonne vers sa chance ?
Seulement voilà ! Voilà n’est pas encore levé, il traîne
accroché par la queue aux languides rengaines
Voilà n’a pas encore trouvé la voix qui chante et s’élance.
Chut ! Ecoutez ! le grésillement s’évapore par tous le pores
pour peu que les yeux clos s’ouvrent à la cadence
Le petit jour s’en vient grandir dans la lumière
Tilleul et chêne, noyer et peuplier
Chaque arbre, une à une, déplie ses feuilles claires
Et j’entends dans le ciel leur avion tournoyer …
N’être qu’un arbre creux ne sert à rien pour les oiseaux.
Comme la lune, atteins la courbe du berceau !
2 commentaires:
voilà a -t-il trouvé sa petite chanson et un peu d'énergie,juste ce qui est nécessaire pour la journée..voilà,je crois que je suis dans le même état ce matin !Bonne journée!
attends,attends,
"cette obscure clarté qui tombe des étoiles".....
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