Femmes
Vous avez été de bonnes servantes
Vous avez rempli le cahier des charges
Vous avez veillé auprès de la flamme
Et quand vint l’hiver vous avez mûri
Toi, femme, aujourd’hui, qui quittes la braise
Qui laisses la soupe au chaud sur le feu
Que ton pas léger se joigne à tes ailes
Que ton souffle tû trouve le repos
Tu n’as pas failli quand il fallait coudre
Tu as su parler, te taire, écouter
Et quand il fallait tu savais résoudre
Les petits problèmes et les grands secrets
Comme tu avais, amie, l’habitude
De m’embrasser toute comme du bon pain
Toi qui fus la fleur au bord de ma route
Je te reverrai sur l’autre chemin
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