UN OISEAU
D'un lundi précédent ce texte, mais aujourd'hui je suis occupée à faire mes gammes pour imiter l'oiseau
Un oiseau
Un oiseau chante
Je suis allée chercher une grosse bûche pour tenir le feu. Et « cui cui cui » « et puis et puis et puis » « riqui riqui riquiqui » : je n’ai pas su traduire mais tandis que je retraversai précipitamment la cour ( j’ai froid j’ai froid j’ai froid) il m’a adressé très distinctement son discours en trois parties ( thèse antithèse synthèse)
« Un oiseau chante dans mon cœur
Et sa chanson est douce comme une caresse »
Atchoum !
Silence sur tous les fronts ce matin, pas de chasseurs dans les maïs encore sur pieds ( taïau taïau taïau) pas de radio pas de bruits
Rien que mon oiseau qui chante et moi qui éternue
De penser que je vais retrouver les blogs m’aide à résister au froid, à l’automne envahissante.
Le jardin est propre, nickel même : efficacité des ouvriers sur la haie et de Pierre à ses alentours. Il a bien travaillé mon ouvrier non syndiqué,( heureusement, plus il travaille, moins il gagne) ; je le lui crie pendant qu’il continue l’ouvrage au jardin. Le bûcher rangé, la terre prête pour planter les oignons jaunes, les ails, les aulx et la doucette …
Bientôt le départ, chaque moment en acquière une densité alourdie.
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