CHAQUE MATIN
Chaque matin quand je m’éveille
Que ce soit dimanche ou lundi
Je fais le tour de ma planète
Et je compte mes abattis
C’est pas que je sois regardante
Ni avare de mes tourments
Mais si je veux m’lever contente
J’ai bien besoin …
J’ai bien besoin que l’on m’observe
Sous le meilleur angle qui soit
Alors je mesure dans la glace
Si j’ai grandi …
Oh ! de peu ! rien qu’un millimètre
A rajouter à mes espoirs
Qu’un jour je toucherai peut-être
La lune avec mon encensoir
Chaque matin non ! j’exagère
Un matin sur trois, un sur deux
Je fais le tour de ma planète
Et ne me fais plus de cheveux
Si vous passez au petit déj
Et si vous n’êtes pas pressé
Je vous en prie venez ! entrez !
Soyez sans peur et sans reproches
Je vous payerai le café
Peut-être mes œufs à la neige
(ou ma confiture de coings)
Vous les trouverez délicieux
3 commentaires:
Merci pour l'invitation,c'est plein de fraîcheur....
Je ne connaissais pas l'expression"compter ses abattis" est-ce toi qui les a inventés?
Oh, ta confiture de coin, tu nous fais bien envie.
Je deviens de plus en plus petite, dorénavant, hélas, par contre. Je reviendrai te voir, mais moins souvent jusque mon retour.
Ben si ça passe. Tu vois. C'est juste qu'en écriture ta régularité vaut bien la mienne : des fois c'est long et c'est souvent, des fois c'est vide ou miséreux...
On fait ce qu'on peut. Pour ce qui est des coings, je t'en mets une note vendredi prochain. Et pour les potirons, suffit que tu passes, y en a de côté. L'Aube et l'Isère, c'est pas si loin...!
Mille bises sur un plateau
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