LE CHATEAU DES CYCLAMENS
A Curtil sous Buissières, du café où nous buvons … le café, nous apercevons l’église sur une butte. Arrêt Photo : intérieur humide mais extérieur qui se porte bien. Haut clocher, Cul de four rond au toit demi-sphérique : j’admire toujours cette géométrie en nuages des tuiles …
Quelques cent mètres plus loin, en direction de Charolle … en bonne logique nous abordons le Charolais. Stop !
Une tour visible de la route, des bâtiments aux frontons ouvragés, un portail rouillé qui bée sur une cour herbeuse mais praticable. Cette construction a servi de ferme. Elle en a encore l’odeur, une source détournée de son parcours sur un bassin obstrué, draine les écuries. De l’époque seigneuriale le lieu a mieux gardé les odeurs animales que celles humaines …
A droite, légèrement en surplomb, autre demeure. Deux tours carrées encadrent un bâtiment ancien (19 EME ?) plus important en taille que son voisin fermier mais plus abimé. Les plafonds en sont effondrés. Il suffit de regarder les toits pour en comprendre la cause. Sur l’avant, une esplanade plantée de platanes. J’y suis attirée par un éclat coloré de mauve qui brille dans l’ombre dense. Photo, éblouissement, des milliers et des milliers de cyclamens, arrachage d’une touffe que j’offrirai à nos hôtes. Et puis ces chardons bleus devant le château, j’en détache une poignée de 15 pour ajouter aux cyclamens. Biens qu’ils soient trop mûrs : ils tiendront mal la route.
Toujours cette impression fabuleuse pour une petite journée hors de mes murs et circuits habituels : ce que je vois, découvre, photographie est sans conteste le plus étonnant, le meilleur : vaches bourguignonnes paissant, petits vieux devisant confitures et maladies au bistrot et cyclamens, surtout cyclamens, offrant gratuitement leur abondance, leur douceur virginale, leur enthousiasme d’automne. A moi ! Moi qui suis là, Moi, la plus dégourdie, la plus curieuse, la mieux en jambes … Pourquoi diancre ! Ne le fais-je pas plus souvent ? (sortir de chez moi, pousser la porte des châteaux …
Quand je suis arrivée à Yzeure, derrière le portail ouvert qui attendait notre visite, encore et encore des cyclamens qui se riaient de ma boîte en plastique pleine de leurs congénères. Il n’y a donc pas que des châteaux dormants pour accéder aux cyclamens …
Dommage que je n’ai pas été autorisée ( la voiture était pleine de matériel) à emporter le vieil arrosoir, la cage à oiseaux, mais le cahier portant la recette du verger en belle calligraphie Oui ! Et le carreau de terre sorti du carrelage délabré, oui encore ! La suite quand la route de l’ADSL sera rétablie.
Ce soir, dans mon fief revenue, je vais pouvoir planter la touffe de cyclamens. Tiendront-ils en Bas-Dauphiné ? RDV dans un an pour autre communiqué.
1 commentaires:
T'es revenu à Bas Dauphiné? Je voudrais t'envoyer qqs photos, où?
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