FLEUR DE PRINTEMPS
La neige fond
Les primevères déplissent leur sourire frileux
Et le printemps qui s’enrhumait
retourne à l’hiver ses atchoums
Une autre fleur, il m’en souvient
fit ainsi voler en éclats
la gangue qui n’en était pas
Dedans ses pétales elle plaça
du soleil en long et en large
Puis transforma sa géométrie
Voyons, dit-elle,
si on mettait
aux palmes des bulbes sonores
des racines au cœur qui s’ignore
du ciel dans la terre qui vagit
et le poupon jusqu’à mon lit.
Si bien qu’à force de changer
de croître, d’embellir, de chanter
la vieille fleur se retrouva
plus jeune que l’enfant qu’elle était.
Quand les fleurs reprennent atours
les abeilles viennent y butiner.
La neige fond
Les primevères ce matin
font une musique
à mettre l’envers à l’endroit
Une larme sous mes bésicles.
De joie.
Je pense à toi si fort ma fille
Que j’oublie le sud et le nord
Et leurs courants antithétiques.
2 commentaires:
ces deux derniers vers évoquent Guillaume Appolinaire. Pourquoi ? affaire de rythme sans doute !
bravo
amicalement
"Puisque la petite fille est toujours bien vivante sur le balcon du jour" - preuve que je ne comprends pas bien la langue française, je ne sait pas ce que ceci veut dire!
le balcon du jour?
c'est ma dernière ou avant dernière visite pour un long moment, mais tu me manqueras!
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