A Peire-Gie
Il y a des nostalgies
Qui ne sont plus de saison
Il y a des aphasies
Qui n’ont rimes ni raison
Il y a surtout la mer
Avec ses vagues et ses crêtes
Dès aujourd’hui je décrète
« Il y a surtout la mer ! »
Il y a au bout du chemin
Une drôle de culbute
Il y a dedans mes mains
Des lignes controversées
Il y a surtout ta joue
Et son coussin de soie rose
Dès ce matin je propose
Qu’il y ait surtout ta joue !
Il y a de grands poteaux
Avec des lignes électriques
Il y a de vieux châteaux
Hantés de fer et de feu
Il y a surtout ce livre
Pour me tendre l’aventure
Dès ce soir je le rature
Il y a surtout mes mots
Il y a jour après jour
A manger à boire à dire
Il y a tous nos délires
Nos détresses tout à tour
Et pour corser le festin
La noce, la méga-fête
Qu’il y ait tous mes copains
Qu’il y ait tous les poètes
Si bien qu’à cloche-mouton
A saute-ruisseau, à tue-tête
Qu’il y ait toute chanson
Toutes voiles et toute voix
Pour répondre à ma chanson !
Qu’il y ait toutes amours
Au partage de l’amour !
3 commentaires:
je ne dis qu'un seul mot :superbe
Et moi je dis "présent". Pas pour chanter, peut-être, mais pour être présent.
Comment, ça fait deux fois "présent" ?
Je le sais bien : c'est moi qui l'ai écrit.
Exprès.
L'invite du poète ne vaut-elle pas ces deux présents ? Celui de ma venue et l'autre du cadeau ?
Mille bises
André
c'est superbe, indeed!
et je ne reconnais plus l'orgue, mais cela doit être le meme, wonderfull
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