oh boire encore !
Oh boire, boire encore à la source encore vive
Et
retrouver dans des demains enluminés hier perdu
Broyer
l’instant présent pour en faire poudre rare
Croquer à
belles dents la pomme défendue
Aux franges
du réel mêler l’espoir du rêve
Enraciner
dans l’âge la liesse des quinze ans
Tenir entre
ses mains cette minute brève
Où l’on se
sent David ou quelque Léviathan
N’est-ce
donc qu’un reflet que l’on cueille dans l’ombre
Ou quelque
goût sucré de quelque orange amère
N’est-ce
que la caresse d’une brise sur l’onde
Ou que le
sable gris sur le bleu de la mer
Faut-il
donc serrer fort pour aimer sans contraintes
Et pleurer
et gémir pour souffrir comme il faut
Faut-il
toujours tout dire, savoir rire sans se plaindre
Et n’avoir
qu’un seul Dieu pour prier à genoux
Si tu sais
dis-le moi car avec toi peut-être
Je passerai
la rive du port sans nom
Dis-le moi
je t’en prie même si tu l’ignores
Dis-moi :
je veux dormir ce soir tranquille
Et ma main sur ton front
1 commentaires:
J'aimerais bien avoir réponse à tout ça déjà que moi-même je ne suis pas rassurer.
C'est un très beau poème.
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