Qui marche ?
Qui marche
sous la galerie ?
Est-ce
trois heures, est-ce minuit ?
La nuit
bat ses
draps noirs contre mes tempes
Mais les
talons ont réveillé
quelques
mots blancs sur le papier
La chance
est qu’ils
ne soient pas trop rouillés
J’ajuste
au rythme
silencieux des pas
doigts
clopinant sur les syllabes
tambour
battant contre mon buste
Pêcheur, la
nuit vigie sort du fourreau
l’épée
d’argent d’un jour nouveau
la lance
En guise de
carpe ou brochet
tire un
rayon de mes reflets
1 commentaires:
Une nuit ou l'imagination travaille fort.
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