e bel amour
« On dit que le premier amour est toujours le
dernier, je sais pas si c’est vrai, mais pour lui en tous cas, il est clair
qu’il ne serait pas devenu ce qu’il a été s’il ne l’avait pas croisée … »
-
ça te plait hein !
-
oui !
énormément ! remplaçons Lui par Elle et ça me convient tout à fait !
-
parce que c’est la nuit,
parce que tu es seule, parce que tu es en train de franchir le gué des trois
heures, toujours le même gué à la même place depuis pas mal d’années et que tu
as besoin de t’arrimer au passé pour prévoir un présent …
-
parce que ça me plaît de
lire, là, noir sur blanc – un bouquin ! tu te rends compte, des lignes et
des lignes de nuit et de jour alignées dans la lumière d’un regard, d’un petit
regard de rien du tout mais qui grandit au niveau des étoiles, de la lune, bref
un regard qui écrit, qui relit, qui relie et qui continue comme ça des pages et
des pages de lumière, un peu de quelque chose de tangible tu vois ce que je
veux dire, ça se tient, ça enchaîne, ça ne veut rien dire et ça explique tout …
-
Tu as fini ? je
peux en placer une ?
-
Fais comme chez
toi !
-
A quelle page la
citation ? Note la référence !
-
Anna Gavalda P 209
ENSEMBLE C’EST TOUT. Lui c’est Marvin Elle c’est son grand amour Anna Gordy.
Lui qui écoute c’est Frank, elle qui raconte c’est Camille. LUI c’est toujours
le même derrière toutes les amours contées, c’est mon amour à moi.
-
ELLE, tu crois qu’un
jour tu la raconteras aussi bien qu’Anna ? Tu crois qu’un jour (ou
peut-être une nuit !) tu la reconnaîtras à trois heures du matin et saura
la nommer comme une demi-lune dans le ciel qui attend sa croissance et sa faim,
mais qui ne désespère pas, qui continue sur le chemin de l’écriture et de
l’amour toujours de la première à la dernière minute …
-
Tais-toi un peu,
j’écris, je laisse l’impatience, la litanie des mots coincés dans le noir de la
tête pensante mais souffrante. Je me suis levée pour écrire. J’ai allumé la
lampe et j’ai bu la tisane. Tiens elle est froide je l’avais oubliée, je la
réchauffe et continue d’écrire, je reprends place, je n’ai mal ni au dos ni aux
hanches ni à la main, ni à la tête …
-
Bon j’ai compris !
C’est l’amour, le bel amour qui ressuscite, une fois de plus. Tu es
vivante !
-
Ça ne fait aucun
doute ! je l’aime lui, et tous les autres en lui, les enfants, les
vieillards, Jean, Pierre et Paul et compagnie …
-
Alors tu vas me parler
de lui, t’écrire de lui, jusqu’à la page 197 et après tu t’arrêtes ?
-
Non je ne sais
pas ce que je vais faire ! Je vais parler de tout, de la lune, des petits
pois, à fleur de peau, comme avec lui, hier … sans trouble et sans chimères, du
moins j’espère !
-
Tu vas t’amuser, tu vas
rire ? c’est ça que tu veux hein ? Tu en as marre des douleurs, des
chagrins. Tu veux fixer l’amour à la plus haute branche et le dépendre et te
déprendre … le boire à volonté mais au hasard du verre, mais au besoin du
ventre. Ne rien attendre. Etre là simplement nue comme l’espérance …
4 commentaires:
lève toi et écris
J'aime bien le commentaire de Micheline. Je vous souhaite un joyeux Noël.
hello Micheline ! Bonne Année !
hello Micheline ! Bonne Année !
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