Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

30 novembre 2014

le vent se calme

on tronçonne les arbres arrachés, on sort dans la rue sans s'attacher aux lampadaires, on écoute le silence avec étonnement ...


Cognait si fort le vent retors
Que la maison désaccordée
Hurlait dans ses membres rouillés

Quand tuiles craquaient sous le vent
Des pas d’amants désespérés
Sur le toit glissaient et crissaient

Un souffle court comme la nuit
Voulut gagner par le pertuis
La grande voix des délivrances

Si bien que dans les plis du vent
Vint se loger un vieil enfant
Qui pleurait sur sa propre enfance

Je rêve soupira sa mère
D’une houle nouvelle et première
Qui remettra pendules à l’heure

Alors touché par tant de foi
Le vent apaisa ses ébats
Et laissa l’aube se coucher …

Moral enfin alité

1 commentaires:

Anonymous gazou a dit...

J'aime bien ta conclusion et j'aime bien le poème tout entier

dimanche, 30 novembre, 2014  

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