le vent se calme
on tronçonne les arbres arrachés, on sort dans la rue sans s'attacher aux lampadaires, on écoute le silence avec étonnement ...
Cognait si fort le vent retors
Que la maison désaccordée
Hurlait dans ses membres
rouillés
Quand tuiles craquaient sous
le vent
Des pas d’amants désespérés
Sur le toit glissaient et
crissaient
Un souffle court comme la
nuit
Voulut gagner par le pertuis
La grande voix des
délivrances
Si bien que dans les plis du
vent
Vint se loger un vieil enfant
Qui pleurait sur sa propre
enfance
Je rêve soupira sa mère
D’une houle nouvelle et
première
Qui remettra pendules à
l’heure
Alors touché par tant de foi
Le vent apaisa ses ébats
Et laissa l’aube se coucher …
Moral enfin alité
1 commentaires:
J'aime bien ta conclusion et j'aime bien le poème tout entier
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