à l'hosto
Le temps est suspendu, la lumière éteinte
Des arbres
se balancent, architectes du vide
En métal,
en béton, l’hôpital fait silence
À confondre
leurs cimes les arbres recommencent
Des gouttes
sur la vitre comme des mots brisés
Dans
l’ombre du pinceau la pluie enfin se calme
Faut-il que
l’aquarelle soit sœur de la pluie
Faut-il
qu’un jour nouveau espère en la prunelle
Qui saura
le cueillir avec plus d’appétit
Aux mots
recomposés je fais encore confiance
Aux couleurs
attrapées sur le papier tremblant
J’accorde
encore crédit
1 commentaires:
Tu en as de la chance de trouver l'inspiration et le désir d'écrire à l'hôpital, moi ça a plutôt tendance à m'éteindre
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