du vent ...
grande tempête et grand vent pour retrouver le monde ouvert sur l'air et l'eau après la bulle de l'hôpital
de quoi se souvenir d'un autre moment de souffrance physique et d'espérance de la fin de la tempête
Même
en fauteuil roulant
J’irai
chanter le vent
Le
vent du Nord qui à cinq heures
Du
matin s’en va-t-à l’usine
Comme
Malbrouth roule tambour
Tourbillonne
dans les turbines
Il
fait si fort le vent du Nord
Pour
balayer devant ma porte
Les
amours et les feuilles mortes
Le
vent de l’Est s’est levé
il m'entraîne sur le bord du Rhône
Pousse
la barque sur le gravier
Y a
plus d’roulis dans mes neurones
Il
est si cool le vent de l’Est
Quand
il murmure, quand il caresse
Il
fait se lever les adresses
Au
beau temps qui revient toujours
Les
vents du ponant, du levant
La
traverse et la tramontane
Les
écoutilles et les haubans
Les
caves, les greniers, les quilles
Tout
vibre, tout cliquette, tout pille
Des
silences et des tourments
Du
vent ! du vent ! du vent ! du vent !
Crie
la grande sorcière à tresses
Crie
la fée bleue qui fait ses liesses
D’un
petit peu, d’un petit rien
Et
du grand tout quand il va bien
A
balayer devant ma porte
Le
vent a pris mes feuilles mortes
Dans
le bocal au doux pétales
Et
quand je gis, quand je m’étale
Le
vent rapplique à perdre haleine
Pour
me propulser sur la route
J’écoute
…
Le
vent, le vent, le vent, le vent
Quoi
qu’il ait encore à me dire
C’est
bien ! ç’aurait pu être pire
En
tous cas c’est la vie qui court
Même
en fauteuil roulant
J’irai chanter le vent
1 commentaires:
et moi aussi j'aimerais chanter ton poème
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