Joie
Joie
C’est comme si on avait passé mon sang au tamis pour en
chasser les globules noirs
La petite joie du matin fuse.
Elle est dans mes pieds nus qui emprunte à l’herbe la pluie
de la nuit ;
Elle est dans ma main droite qui cueille les primevères ,
passe à la gauche qui les stocke. Encore une et une pour la salade …
Elle est dans mes yeux qui arrondissent autour d’eux leur
découverte des ronds de fée. Là, et puis là, encore là sous la haie …
Elle est dans la mémoire qui tend le panier rond lui
aussi, d’osier, que le Gène avait tressé avant le voyage aux antipodes et vendu
au profit du club des anciens. Et tout à côté elle est avec toi ma Vivi, ma
voisine de toute la durée de ma vie, ma sœur, mon amie, la marraine de Roger
mon frère, à seize ans ( Serge mon neveu a fait pour moi le calcul)
Sacrée joie du matin !
« cette sorte de sourire que sont parfois aussi les
fleurs au milieu des herbes
graves » ( Philippe Jacottet)
Julie c'est avec la photo que tu avais prise d'elle, celle où elle tient devant sa poitrine deux tournesols, que nous avons accompagnée Sylvie dans le grand jardin. Tu te souviens qu'il n'y a qu'avec toi qu'elle souriait à l'objectif !
1 commentaires:
Je compatis avec vous.
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