en ligne de conte
En ligne de conte
Je
prendrais mon temps sur tous les rivages
À douter de
rien, à tenter le tout
Le tout et
le rien forment un équipage
Je perdrais
mon temps entre deux atouts
Mon premier
sera d’avoir pour nacelle
La vague du
temps et moi par dessus
J’aurais
pour second entre mes prunelles
De quoi
lire l’heure et sans retenue
Faute
d’avoir pu avant que de naître
Choisir et
mon nom et mon épitaphe
Je signerai
l’une du bout de mes lèvres
Et graverai
l’autre d’un large paraphe
Enfin
reposée, au seuil de ma porte
D’avoir pu
lier le propre au prénom
Laisserai
aux fous avant que je sorte
Le soin
d’accorder tous mes violons
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