signes
Avant de rassembler pinceaux, papier de riz pour
tenter de calligraphier le signe chinois AMOUR que Frédérique m’a
« commandé » je tombe dans mon rangement de bibliothèque sur le livre
de Jacques Guillermaz, une vie pour la Chine
J’y retrouve une lettre de 1998 qu’il m’avait adressée et qui disait ceci :
« Vous avez de bonnes
dispositions pour la calligraphie chinoise mais savez-vous qu’il vous reste à
apprendre 4 999 caractères pour pouvoir écrire une lettre ? Mettez-vous au
travail et, en attendant, continuez à écrire de beaux poèmes français. »
Si je n’ai
pas écouté le conseil du général en ce qui concerne les signes chinois, j’ai
fait de mon mieux pour saisir ce qui passait près de moi des signes français de
poésie …
Et je relis
l’épilogue du livre, en revoyant en pensée cet homme de mon village, cloué sur
son siège mais toujours affable et courtois. Revenu de Chine et d’ailleurs, il
conclut ainsi le parcours :
« Entre
l’enfant et le vieil homme, un monde fabuleux, inoubliable, immense s’est
glissé. Il est devant mes yeux avec ses splendeurs, ses misères et ses drames.
/…/
Je sais que
je n’y reviendrai plus jamais et, à l’heure inexorable du bilan de vie, je
m’interroge sur le singulier attachement que je lui porte encore. »
Et je sens me
yeux se mouiller d’une douce émotion. Je revois les roses du jardin, les
tulipes, la tarte aux pommes
Je vais de ce
pas calligraphier l’amour, le bel amour. Puisse Jacques me tenir la main !
1 commentaires:
De toute façon les poème son plus facile à lire en français et la langue est si belle.
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil