un jeune auto-stoppeur
Tu écris des poèmes
C’est croquer une pomme
De la chair des mots
Nourrir ton appêtit
C’est espérer le chant
En écoutant le cri
Et c’est poser l’enfant
Sur tes épaules d’homme
Tu donnes tes poèmes
Comme on prend une pomme
Simplement
en tendant la main vers le
pommier
Comme le paysan se doit de
labourer
Pour que le don ne vienne
Qu’à force de besogne
Et je lis tes poèmes
Heureuse d’y retrouver
ma fièvre adolescente
ma confiance dans les mots
sortis de leur vergogne
ma rage de comprendre
et ma joie d’espérer
2 commentaires:
C'est le plaisir du partage.
écrire des poèmes..comme on croque une pomme..les savourer de même façon..cela me plaît
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