SETE à BORDEAUX 2
CARCASSONNE
« Roger l’intrépide prince d’Antioche
« Une chevalerie (milicia) sous l’emprise du mal (malicia) Bertrand de Clairvaux ne résiste pas au jeu de mots »
Sur la route, les « gros culs » mal nommés ont une élégance d’anguille
TOULOUSE MONTABAU :plus beau du tout. Tout gris le loup, tout frais le blues
LE BELVEDERE :
L’entrée de jeu est directe et, connaissant personnellement Alexa Feuillet j’ai immédiatement plaisir à pénétrer dans sa maison de papier, non seulement de papier, mais sa maison intime de combustion, de chaleur, de feu. Passion amoureuse, passion des mots, des êtres humains et des couleurs,
Ego = Geo
Pour moi aussi la formule fait tilt. Cette rage de dire, de cerner au plus juste le corps du langage je la tiens aussi de mon terroir, de mon territoire, de ma géographie. La terre, la voici précisément sous ta plume Marion : tes terreaux successifs ont chacun laissé sol, de là la plume a pris son vol
« mes chambres, mes maisons, mes jardins, mes villes, ma campagne, mes forêts, mes rivages, mes voyages … »
Chacun des mots serait pour moi titre à un chapitre ou à un livre entier, Certains déjà écrits ( « Elle a trois maisons » « La forêt de l’oubli » …) D’autres à compléter …
MONTAUBAN
« le goût de l’intervention rêvée sur les choses … » Le goût exclusif, quasi contre nature, à la limite de la maladie invalidante parfois mais aujourd’hui goût reconnu, accepté, béni
« Une chambre à soi » Ah toi aussi ! c’est Jean, amie anglaise, qui me l’envoya. Quand je décidai les ruptures radicales je l’emmenai avec moi. Et j’eus enfin ma chambre rêvée. Pour de vrai !
« j’étais tendue comme un arc vers l’avenir … » à s’en faire mal n’est-ce pas ! Aujourd’hui les articulations, les muscles s’en plaignent encore, tentent de compenser.
« le mot Bohème se trouvait ainsi confit en moi dans l’essence d’un parfum d’exception et je le retrouvai avec excitation dans mon feuilleton" Les mots qui prennent goût, de confit, de confiture, de confidences, je sais lesquels n'ont pas fini de me restaurer.
AGEN
Les couleurs au dehors baissent le ton. Le son s’envase. Rien ne chante plus. Grisâtre l’horizon. Que j’aimerais une tisane ou un cappuchino chaud !
Comme elles sont grises quand le soleil tombe, ces petites villes. Grises et défraîchies. Quand le soleil se tait comme elles sont silencieuses les petites villes vieillies, rabougries, recroquevillées. De ci de là un peu de fond de teint. Et les coteaux là-bas livides … verdâtres …
Restituer aux côteaux le plein soleil qui leur sied si bien ! écrire les côteaux, les peindre de mémoire … accrocher aux coteaux les vignes éternelles à vendanger d’espoir.
3 commentaires:
C'est très beau j'aime bien ce voyage.
Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements,
Je guette, obéissant à mes humeurs fatales,
Des êtres singuliers, décrépits et charmants
Charles Baudelaire « Les petites vieilles ».
Bordeaux, tu ne m'avais pas dit
qu'on y ourdissait aussi
un certain complot....
mon détective privé veille
sur la trace des Apaîstes.
j'écoute.
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