ALPHABET E
E
2 Août
EN PRESENCE des autres ( Yvette, Sylvie, Léo, Natacha, Bruno, Marcel), ne serait-ce que quelques minutes, je ne me demande pas s’ils ont remarqué mon calme souverain. Je prends avec bonheur cette présence. Je dis « merci d’être passé » « viens le chercher si tu veux ». Je parle à Léo du livre ( Trois chevaux d’Erri de Luca) qui parle de l’Argentine. A l’une je parle de l’autre qui va bien, je dis, « elle serait contente de te voir » . Quand on compare avec la densité de mots échangés en une journée, de relations diverses possibles dans une ville comme Sète, un coin perdu et si pauvre d’habitants comme Le Bouchage, les regards, les bises, les petites paroles d’eau prennent un extraordinaire relief. Serai-je aussi comblée s’il y avait eu quarante jours de désert ?
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