ST VALENTIN AU PASSE
Je me croyais au chaud dedans mes habitudes
Je me croyais bien loin des fièvres de l’amour
Mais ce soir je blanchis dessous la solitude
Et j’ai peur et j’ai froid : tu es parti huit jours
Téléphone-moi ! Dis-moi Bonjour Madame
Quel temps fait-il là-bas ? Comment vont les enfants ?
Téléphone-moi ! Parle-moi d’Amsterdam !
Dis-moi que je suis belle ! Que tu m’aimes tout autant !
Assise dans le bureau, je crois déjà t’entendre :
Qu’as-tu donc ma chérie ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
Est-il donc anormal de vouloir être tendre
De chanter la romance ? De languir loin de toi ?
Téléphone-moi ! Reprends le télé-bises !
Mâche les souvenirs ! Sois ridicule un peu !
Téléphone-moi ! Berce ma nostalgie !
Enroule-moi de rêves ! Fais-moi de doux aveux !
Ah ! J’avais oublié ! J’ai du lait sur le feu !
Je vous en prie ! Coupez !
3 commentaires:
si quelqu'un ne devrais se plaindre, c'est toi qui as tellement de chance, mais je sais, vous l'avez batit jour à jour, minute à minute, année en année!
mais des fois on se sent seule déjà pour huit jours, bien sûr!
d'où vient l'habitude de st valentine? on doit "plus" s'aimer un jour de l'année? ou s'est surtout commercial, nouveau?
les mots de Gelzy, aaaahhhh que j'aime !!!
Très vivant, vivifiant même...
Je t'embrasserai demain, aujourd'hui c'est la Saint Valentin, j'aurais trop de concurrence...
Bises quand même
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