Mots et couleurs

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22 juillet 2006

LORIOT DUPLICATA

Duplicata et ricochet

Dans la rubrique des petits bonheurs à la pelle cette histoire vraie de loriot.
Souvent en Août les oiseaux cessent leurs ramages. Je dis à Pierre ce matin « il faudrait peut-être les enregistrer »
Cqfd
Pendant ce temps je reviens à cette histoire de loriot de St Petersbourg et me replace au piano pour la chanson
« Et pourtant dans le vent du crâne
j’entends les trilles du loriot »
- Comment s’appelle la chanson ? a demandé Claire à qui je soumettais mon accompagnement
- Oh ben ! St Petersbourg !
J’appelle St Petersbourg tout ce qui s’est passé pendant ce voyage en Russie, dans la ville ou loin d’elle. J’appelle loriot indifféremment tout ce qui chante bien. Pierre enregistre pour identifier, moi pour prolonger le chant. Du fait que ma mère ait appelé loriot il y a longtemps, très longtemps, un chant réussi, je suis prête à appeler éternellement les corbeaux, les hirondelles, les geais, les coucous, même les coucous : LORIOT et donc dans une chanson qui parle oiseaux, arrive immanquablement le loriot.
Cette chanson que je l’avais chantée à St P disait :
« Le loriot, le coucou et Pierre
m’ont dit ce matin qu’ils m’aimaient
je l’ai répété à ma mère
ses yeux gris sont devenus gais … »
Sylviane crut que le loriot était le même que celui entendu dans la journée et que moi, je n’avais pas reconnu d’où je suppose la réminiscence dans la chanson nouvelle sur le champ.
Coïncidences qui m’éblouissent : le sentiment d’un bonheur plein, rond, inouï et présence quelque part de ma mère. Loriot de ce printemps répondant aux loriots anciens.
Ainsi ce matin tandis que j’écoute l’enregistrement que Pierre vient de réaliser j’entends en double le chant des loriots dans les arbres. Cela est si troublant que je ne sais plus qui chante, le mini-disque Sony ou le tilleul ?
Puis, ayant réaccordé ma voix à l’octave en-dessous je propose à nouveau à Pierre d’enregistrer « St Petersbourg » en vue de réaliser le diaporama promis.
CQFD
Eclat de rire. La fenêtre est ouverte. L’appareil a enregistré en même temps que ma voix celle du loriot dehors dans l’arbre. Pas besoin de montage savant et risqué. Ça s’est fait tout seul. Duplicata et ricochet : la journée chante en loriot.
Grand temps de faire le tri des photos pour aller au bout du diaporama ! Dès que nous aurons retrouvé une free-box (fusillée par l’orage).

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