LES EFFRONTES
Les effrontés du langage
Entrent en gare
Quand les trains fatidiques
En sont déjà sortis
Accrochés aux barreaux sans cage
Oscillent
Entre les mots-vitraux fleurons des cathédrales
Et les éclats de verre à moutarde
Sur les carrelages publicitaires
Les effrontés du langage
S’affrontent
Sur le fil
A déjouer du vide les puits sans chaîne
Les miroirs sans mirages
Et, les yeux tôt levés,
Découvrent
Au double-fond des mots
L’envers de leur regard

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