NONOBSTANT
Il y a trop de temps coincé dans les serrures
Et des portes sans gonds qui battent dans le noir
Il y a trop de mots au bord de la blessure
Il y a trop de temps
Il n’y a pas assez au fond creux de l’horloge
De minutes à bénir, de souvenirs rieurs
Tout a passé si vite, si faible était la lyre
Il y a trop d’Ici et pas assez d’Ailleurs
J’ajuste sur ma face le masque indélébile
J’enlève une à une les plumes bariolées
Sur le miroir sans tain se fixe encore la trace
Des projets avortés, des désirs exaucés
Et pourtant … et pourtant … il y a bien quand même
Nonobstant la froidure
Aux lèvres de l’hiver un sourire qui pleure
Qui pleure de bonheur
2 commentaires:
C'est un bien beau poème. Bonne fin de semaine.
J'aime beaucoup ce poème,je le trouve très réussi,je reviendrai le lire
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