La samaritaine, photo by Peire de StNizier
La samaritaine, photo by Peire de StNizier
Originally uploaded by Julie70.
Ricochets. En si peu de temps tant de ricochets sur l'eau du temps et de l'histoire ! La mienne, la petite ; la grande : l'universelle. Hasard ? Coincidence ? En quelques minutes d'un continent à l'autre, d'une époque à une autre ...
Ex 1: Je quitte mon village pour Paris, capitale, une semaine d'échappée libre qui se terminera par la carte blanche de Julie à l 'APA, à propos des blog précisément. Avec l'idée de limite anticipée : au retour je dois chanter pour fêter une centenaire. Ne pas m'attarder après les journées de l'Apa malgré les roses, les blogs, Julie !
Voici surgie la Samaritaine sur l'écran La centenaire y a travaillé quarante ans. Je lui offrirai l'image. En me baladant à Paname je travaille pour mon village.
EX 2 : Pissenlit, dent de lion. Toujours par l'intermédiaire de Julie, lecture d'un de ses copains flickers. En Anglais : dandelion écrit-il. Résonne le mot de mon enfance "dent de lion", souvent mêlé aux "groins d'âne", dans la salade à l'huile de noix. Je croyais le mot ancien à jamais disparu comme ceux du patois. Délicieux pissenlits du printemps. Tout un chapître à écrire sur la cueillette, sur les images des fleurs soleil, sur les graines légères soufflées en plein vent comme sur le dictionnaire Larousse, sur les tâches aux doigts du jus des tiges laiteuses ... Des odeurs, des goûts, des parfums ... Joindre la chanson que chante Marie Zambon. La récupérer par internet.
J'igorais à quel point avant de les manger par la racine je m'intéressais aux pissenlits et à leurs images !
EX 3. Le plus soudain et le plus bouleversant. Julie publie le journal de sa grand-mère déportée. Sur l'original en hongrois qu'elle me montre je tombe sur une chanson en français " Le vigneron monte à sa vigne" Je la chante. Seulement le refrain. Enfance encore resurgie. La chanson authentifiée par son auteur un certain C.Boller. J'en recopie les quatre couplets. Ensuite je peux prendre connaissance de la traduction française par Julie du journal, et aussitôt 'p 11' " Il y a des groupes d'anglais et d'hébreu, l'école obligatoire. Moi aussi j'enseigne des petits poèmes et des chansons en Français, pour amuser les plus petits en même temps que mes petits enfants" Ainsi je touche à l'histoire vive, vibrante encore des espoirs et des souffrances.
Non ! il n'y a pas de frontières entre la "vraie vie" et celle qui passe par internet, entre hier et aujourd'hui, entre émotion directe et différée. Je suis désormais convaincue qu'à entrer ici je me retrouve de plein pied, de plain chant, de plein gré avec ce qui m'intéresse, me préoccupe, me fait vivre au plus près de moi et des autres.
3 commentaires:
Bon après-midi,
C'est toujours passionant que de découvrir de nouvelles choses. J'espère que vous aurez autant de plaisir que j'en ai eu lorsque j'ai commencé.
Bravo, vos textes sont très bien écrits; il y a un souffle et une passion communicative.
Continuez. Vous êtes déjà dans ma section "Découverte du mois". ;-)
Paname est un village, juste un peu plus grand que le autres. Mais les coqs n'y réveillent pas le soleil...
J'adore cette fin : il n'y a pas différence entre la vie et les blogs, il y a une continuité, c'est ainsi que je le ressens aussi
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